La Tonnellerie Rousseau plante 2.000 arbres

« On ne les utilisera pas pour nous, mais on va pouvoir les voir pousser ».

Après avoir financé en 2019 la plantation de 2.000 arbres sur une parcelle dépérissante en Eure-et-Loir, la tonnellerie renouvelle son engagement en Côte-d’Or.

Après avoir financé en 2019 la plantation de 2.000 arbres sur une parcelle dépérissante de La Ferté-Vidame, en Eure-et-Loir, la Tonnellerie Rousseau a renouvelé son engagement pour l’environnement et le développement durable en reboisant une parcelle à Broindon, en Côte-d’Or. « C’est quelque chose que nous cherchions à mettre en place depuis un certain nombre d’années, confie Frédéric Rousseau, directeur commercial de la tonnellerie. Nous nous étions rapprochés de fournisseurs, c’était compliqué et nous avons rencontré l’entreprise Reforest’Action. Le principe est de proposer des programmes de reboisement… Nous avons trouvé le concept sympa, frais et surtout flexible puisque nous avions la possibilité de choisir le lieu de plantation ». Symboliquement située à quelques kilomètres de l’atelier Grands contenants de Gevrey-Chambertin, cette parcelle, victime des changements climatiques et d’une attaque parasitaire, couvre 3,19 hectares. Quatre espèces d’arbres, comme le chêne sessile, l’érable plane, l’érable champêtre et le poirier sauvage, vont cohabiter pour recréer une biodiversité favorable à la faune et à la flore locales.

ENTRE5.000ET10.000EUROS INVESTIS

« Aujourd’hui, nous avons déjà une certification PEFC. C’est-à-dire que tous nos approvisionnements viennent de forêts gérées de manière durable. Simplement, nous souhaitions aller plus loin et porter un projet de replantation que nous pouvions voir, toucher et sentir. C’est beaucoup plus écologique et cette démarche est l’occasion de faire un pas de plus vers les générations futures », explique-t-il. Sur cette parcelle seront ainsi replantés 2.000 arbres, de quoi stocker 300 tonnes de CO2 et générer 8.000 mois d’oxygène, mais aussi de créer 6.000 abris pour animaux et 2.000 heures de travail.

Artisan tonnelier-foudrier depuis 1954, la Tonnellerie Rousseau sélectionne du chêne 100 % français et produit quelque 11.500 tonneaux chaque année pour un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros. « Avec un mètre cube de merrain, on fabrique environ dix tonneaux… Donc nous utilisons de l’ordre de 1.500 mètres cubes de bois déjà transformés, sachant que pour faire un mètre cube de merrain, il faut entre quatre et cinq mètres cubes de bois brut, calcule le directeur commercial de la tonnellerie. Ce qui est sûr, c’est que nous passons plus de 2.000 arbres par an. Nous n’en sommes donc pas encore à financer un arbre par tonneau vendu, mais c’est un premier pas ! Et si nous pouvons monter en puissance sur de tels programmes, nous n’hésiterons pas ».

Alors que l’entreprise côte-d’orienne confie n’avoir que très peu souffert de la crise sanitaire, ce projet « nous permet d’avancer et de penser au futur sans nous morfondre sur l’actualité ».