La tombe de Vix à nouveau fouillée

Le président du Pays Châtillonais Jérémie Brigand (au centre de la photo) a lancé les travaux de reprise des fouilles de la tombe de Vix, le 19 août.

En 1953, les premières fouilles de la tombe de Vix avaient permis de mettre en avant le célèbre vase de Vix.

Au printemps dernier, le Ministère de la Culture a autorisé la reprise des fouilles de la tombe princière de Vix. Un projet qui tient à cœur à Jérémie Brigand, maire de Massingy et président de la communauté de communes du Pays Châtillonnais. « Dès mon élection, je me suis lancé dans cette bataille pour rouvrir le tumulus. Ça a été un travail de longe haleine qui ne s’est pas fait en un claquement de doigt », confie-t-il. Et pour cause, la tombe princière de Vix a été mise en évidence en 1953. Des premières fouilles qui ont permis de découvrir entre autres le célèbre Vase de Vix, aujourd’hui exposé au Musée du Pays Châtillonnais avec l’ensemble du Trésor de Vix. 66 ans après, Jérémie Brigand a eu une pensée pour « ceux qui ont, grâce à leur ténacité, découvert ce site d’une incroyable richesse. À l’époque, cela constituait une véritable attraction ».

UN MONUMENT HISTORIQUE

Classé depuis 2015 monument historique par le Ministère de la Culture, la tombe de Vix sera rouverte jusqu’au mois de novembre pour la contextualiser et tenter de répondre aux nombreuses questions en suspens. « Depuis 1953, les outils de travail ont changé et ce sont les technologies modernes associées aux évolutions scientifiques qui rendent cette réouverture indispensable et intéressante pour la connaissance du site », explique le président du Pays Châtillonnais.

66 ANS DE DÉCOUVERTES

« Entre la découverte de la tombe princière et sa réouverture, il s’est passé beaucoup de choses », reconnaît l’élu. Des fouilles entreprises durant ces 30 dernières années autour du Mont Lassois ont notamment permis de découvrir des bâtiments, des ponts et des remparts… Ces nouveaux travaux archéologiques autour du tumulus s’étendront sur 3 500 mètres carrés. « Un long travail pour remettre en évidence l’architecture du monument », comme le concède Jérémie Brigand, qui consistera entre autre à vider la chambre funéraire de neuf mètres carrés ainsi que ses alentours. « Un travail méthodologique qui demandera beaucoup de finesse », ajoute-t-il.