La Saône-et-Loire tire un premier bilan de ses centres de santé

En matière de lutte contre la désertification médicale, le Conseil départemental de Saône- et-Loire obtient des résultats encourageants.

Le 21 janvier dernier, André Accary, président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, inaugurait une antenne du Centre de santé territorial dans la commune de Pierreclos, à l’ouest de Mâcon. Une inauguration symbolique qui marquait le fait que le Centre de santé territorial, projet unique en France de nouveau modèle d’exercice de la médecine générale lancé il y a un an à Digoin, porte ses fruits. À ce jour, plus de 30 médecins ont été embauchés dans le département grâce à ces centres, comblant ainsi peu à peu les besoins en Saône-et-Loire. Sur 2018, ces centres ont accueilli 16.221 patients, pour 23.235 consultations.

OFFRE ÉQUILIBRÉE

C’est pour faire face à la baisse du nombre de médecins généralistes et à la perspective de nombreux départs à la retraite non remplacés dans les cinq prochaines années que le département de la Saône-et-Loire a créé en 2017, le premier Centre de santé départemental de France. Ce projet repose sur la volonté de retrouver une offre équilibrée dans les différents bassins de vie du département arrêtés comme zone d’intervention prioritaire et zone d’action complémentaire par l’Agence régionale de santé (ARS).

Dans un second temps, le département se positionnera sur le champ de la télésurveillance, la télémédecine et l’accueil des étudiants en médecine dans le but de les inciter à rester en Saône-et- Loire.

Les centres de santé et leurs antennes accueillent des médecins généralistes et des équipes administratives, salariés du département. Déployés par étapes et situés à moins de 30 minutes les uns des autres, quatre centres de santé (Digoin, Autun, Chalon- sur-Saône et Montceau-les-Mines) et 9 antennes ont déjà ouvert leur porte en 2018.