La redynamisation du secteur horloger franc-comtois est-elle possible ?

En décembre, l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (Ensmm) à Besançon réunissait plus de 200 personnes (industriels, institutionnels, entrepreneurs, organismes de formation et de recherche...), à l’initiative du préfet du Doubs, pour discuter du savoir-faire horloger en région. Le but : trouver ensemble des solutions pour redynamiser ce secteur.
En
1974, Pierre Messmer, Premier ministre, sous la présidence de
Georges Pompidou, déclarait : « Lip,
c’est fini et l’industrie qui va avec également
». Pourtant aujourd’hui, l’horlogerie résonne encore
profondément en terres comtoises : par les actions collectives et
individuelles qui germent chaque année, par des savoir-faire qui
perdurent et se déploient à d’autres secteurs que l’horlogerie,
par des technologies de pointes, par des organismes de formation et
de recherche reconnus et par des attentes palpables en terme de
relance d’un