La Polyclinique Courlancy en lice aux MIPIM Awards

Le projet rémois conçu par Jean-Michel Jacquet figure parmi les quatre finalistes, sélectionnés par un jury international, dans la catégorie Best Healthcare development.

Référence parmi les références, le MIPIM (Marché international des professionnels de l’immobilier) récompense chaque année à Cannes les projets les plus marquants du secteur. Pour la 30e édition qui se déroulera du 12 au 15 mars 2019, la Polyclinique Reims-Bezannes figure parmi les quatre finalistes dans la catégorie Best Healthcare development. Portée par le groupe Icade (groupe Caisse des Dépôts et Consignations) et conçue par l’architecte urbaniste rémois Jean-Michel Jacquet, elle est l’un des six projets français finalistes des Mipim Awards 2019. Cette année, les organisateurs ont reçu plus de 200 projets, émanant de 58 pays différents. Un record parmi lequel le jury a finalement sélectionné 45 projets issus de 21 pays et répartis en 11 catégories différentes.

Si les lauréats seront dévoilés à Cannes le 14 mars prochain, pour l’architecte rémois Jean-Michel Jacquet, faire partie des finalistes est d’ores et déjà une reconnaissance de la qualité du projet par un jury international. « C’est une grande fierté de figurer parmi les quatre projets finalistes de cette catégorie et de représenter la France dans ce concours, avec le groupe Icade ».

La clinique de Reims-Bezannes a ouvert ses portes avant l’été 2018 et a déjà fait l’objet de nombreuses publications dans la presse spécialisée, notamment en raison de son approche nouvelle de l’architecture d’un établissement de santé : « Notre conception renouvelle complètement le modèle hospitalier, qui était habité depuis de nombreuses années par une logique de Rubik’s Cube, à savoir des établissements compacts percés de patios. Ce modèle était certes efficace dans le cadre d’une « machine à soigner » mais n’était pas signifiant pour le personnel comme pour les patients. C’est pourquoi nous avons voulu amener de l’humanité et réfléchir à la manière dont on pouvait agir pour que les conditions de vie et d’exercice soient plus confortables, tout en étant en symbiose avec l’environnement. Il est important que l’architecte comprenne la mécanique du soin pour pouvoir apporter cette dimension humaine au bâtiment, que ce soit par la lumière, les parcours, les ambiances chromatiques ou les matériaux ».

Un pari audacieux pour une clinique qui totalise près de 400 lits et un plateau technique qui compte pas moins de 23 blocs opératoires, soit l’équivalent d’un centre hospitalier public régional. Elle a d’ailleurs pour objectifs d’accueillir et de soigner 100 000 patients et d’assurer 4 000 naissances par an.