La Maison pour tous certifiée ISO 9001

Éric Poli, directeur général de La Maison pour tous à Lons-le-Saunier.

Le bailleur social jurassien « La Maison pour tous » à Lons-le-Saunier vient d’obtenir la labellisation Afnor ISO 9001. Une belle reconnaissance pour cette coopérative immobilière née au premier janvier de la fusion des anciens OPH du Jura et de Saint-Claude.

Mercredi 12 et jeudi 13 mai, Joseph Molina auditeur de l’Association française de normalisation (Afnor), était dans les murs de la Maison pour tous. Sa mission : auditer le bailleur social en vue d’une possible attribution de la norme du management de la qualité ISO 9001. L’enquête devant ainsi faire la preuve qu’un système d’amélioration continue a été mis en place au sein de cette jeune organisation née de la fusion des OPH du Jura et de Saint-Claude en janvier de cette année. « Nous avions déjà acquis cette norme pour l’OPH du Jura, mais nous voulions l’obtenir pour notre nouvelle identité coopérative : c’était un vrai pari, mais surtout un enjeu de clarté, d’harmonisation de nos process et de notoriété, explique Éric Poli, directeur général de La Maison pour tous. Cela a nécessité un gros travail de préparation, de formation des équipes, de montée en compétence… C’était plutôt audacieux en si peu de temps, mais ce fut un succès car nous avons été pleinement certifiés sur l’ensemble de nos six sites ». Une vraie source de fierté pour la structure et ses collaborateurs, source d’images positives à destination du public, des prestataires et donneurs d’ordres. Des gages extérieurs de qualités dont les établissements gérés par l’ancien OPH de Saint-Claude avaient besoin : eux qui était, avant la fusion avec l’OPH du Jura sous la bannière salvatrice de la Maison pour tous, au bord de la faillite et sous procédure judiciaire. « Cet œil extérieur qui statut de manière impartiale sur nos forces et faiblesses est un atout de performance future et de compétitivité pour La maison pour tous. Ainsi, si l’auditeur a su relever notre qualité de service avec notamment des temps de traitement dans la demande de logement n’excédant pas les 72 heures maximum et souligner notre engagement avec un service qui, malgré la crise sanitaire et notre transformation/fusion, n’a connu aucune rupture, il a également pointer le doigt sur de possibles améliorations. Nous aurons à l’avenir à travailler sur l’informatisation de nos documents et plus généralement sur une gestion davantage numérisée de nos services. De même, nous devons réduire le nombre de candidats demandeurs de logement qui se désistent en cours de parcours, un phénomène qui s’est accéléré avec la crise et qui trouve une partie de sa résolution dans notre capacité à mieux déterminer en amont les besoins réels des candidats », analyse Éric Poli.