La Madeleine de… Reims

Biscuiterie de Reims

Après la boutique de Betheny, à côté de la fabrique, c’est au numéro 13 de la rue de Mars que la Biscuiterie de Reims a ouvert ses portes.

Les habitués de la rue gourmande de Reims ont pu constater l’ouverture d’une nouvelle biscuiterie au numéro 13 de la rue de Mars, début octobre.

De Proust, il reste toujours la madeleine… Et c’est bien avec ce biscuit moelleux que la biscuiterie de Reims, entreprise créée en juillet 2018, espère marquer les esprits.

Produit phare de la toute jeune société, avec une production de 8 à 10 000 madeleines par jour, la gourmandise qui fit les beaux jours de la littérature est déclinée en 7 parfums différents, dont l’original café/noisettes, l’énergique Yuzu ou encore le local à la poudre rose. D’autres douceurs viennent accompagner la gamme comme les macarons, le pain d’épices, les meringues ou encore le cake rémois, signature du pâtissier Eric Sontag, bien connu des adeptes de la rue de Mars où il eut pendant plusieurs années, sa boulangerie-pâtisserie L’Atelier d’Eric.

DES MATIÈRES PREMIÈRES LOCALES

C’est désormais au sein de la Biscuiterie de Reims que celui qui a officié pendant onze ans comme chef pâtissier aux Crayères a décidé d’écrire son avenir, aux côtés de son ami fondateur de l’entreprise, Moussa Ouarrouss. À l’un les idées et la mise en œuvre des recettes, à l’autre, la partie technique et conservation, apprise après dix années passées dans la biscuiterie industrielle.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, la Biscuiterie de Reims se positionne elle, sur des produits haut de gamme, sans colorants ni conservateurs. Les matières de base sont locales : de la farine produite dans les champs de blé champenois, du sucre issu des betteraves de la région.

Et si le beurre est normand, les œufs viennent de fermes picardes où les poules sont élevées en plein air.

Même les étiquettes et les emballages sont fabriqués à Reims, respectivement par l’imprimerie Lata à Cernay-lès- Reims et par la cartonnerie de l’Esperance dans la zone Farman. Les biscuits ont d’ores et déjà trouvé leur public puisqu’ils sont distribués dans de nombreuses épiceries fines ainsi que dans les cafés hôtels restaurants.

L’ambition du créateur de la biscuiterie est maintenant de développer la marque, localement dans un premier temps avec l’ouverture d’une boutique à Epernay puis nationalement, avec un magasin à Paris. Pour les fêtes et dans une perspective de développement, de nouvelles gourmandises vont être lancées : nonettes et chocolat. Et pour ceux qui voient l’arrivée de cette biscuiterie comme un concurrent direct de Fossier, les deux acteurs de l’entreprise y préfère le terme de « grand frère ».