Le réseau de chefs d’entreprises de Côte-d’Or a ouvert le bal des cérémonies des vœux, le 6 janvier. Depuis le Palais des Ducs, Geoffroy Secula a ainsi prononcé ses tout premiers vœux.
À moins de trois mois des prochaines élections municipales, c’était le rendez-vous à ne pas manquer. Lundi 6 janvier, élus, adhérents, chefs d’entreprises et personnalités du monde économique départemental se sont retrouvés Salle de Flore, au Palais des Ducs et des États de Bourgogne, pour échanger leurs vœux pour cette nouvelle année. Une année que la Confédération des petites et moyennes entreprises de Côte-d’Or (CPME 21) espère sous le signe de la sérénité. En effet, son nouveau président – élu le 18 mars 2019 -, Geoffroy Secula a tenu à revenir sur les mouvements sociaux qui ont touché le pays ces derniers mois. « Les différentes grèves à répétition bloquent l’économie et particulièrement les PME. Selon une étude de la CPME, 80 % des TPE- PME sont impactés par ces mouvements », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « il est maintenant essentiel que l’activité économique puisse repartir normalement pour que les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises ne continuent à en subir les conséquences ». Et d’apostropher les élus : « j’appelle d’ailleurs de mes vœux à ce que l’ensemble des élus de la République, les responsables d’organisations syndicales et les responsables d’associations demandent de cesser ces mouvements. Respectons les institutions, respectons la démocratie, créons un vrai dialogue social et retrouvons l’unité dont nous avons besoin ». Les différentes réformes ont aussi été évoquées en dénonçant notamment certaines mesures de la loi de finances 2020. « Lorsque nous faisons le solde des plus et des moins dans nos entreprises en termes d’impôts, taxes et charges nouvelles, ces lignes ont encore augmenté cette année. »
DES VŒUX DE PROXIMITÉ
Après un bilan somme toute négatif de l’année écoulée, Geoffroy Secula a rappelé le rôle et les missions de la CPME 21. Parmi les objectifs annoncés par l’organisation patronale pour 2020, l’accompagnement des entreprises dans la digitalisation ou encore la volonté de « cultiver son territoire et de faire germer les innovations ».
Le maire de Dijon et président de la métropole, François Rebsamen, avait auparavant rappelé la relation entre la CPME 21 et Dijon. « La crise que nous vivons en ce moment montre qu’il est très important de garder cette belle notion de la recherche du compromis dans le cadre du dialogue social. » À défaut de pouvoir évoquer d’hypothétiques projets à venir, le premier édile est revenu sur un certain nombre de projets réalisés ou déjà engagés avant de conclure : « Dijon et sa métropole tirent le développement économique de notre département voire de notre région. Nous avions à Dijon 160.000 habitants [au 1er janvier 2017]. Nous les dépassons sûrement aujourd’hui ».
