La Banque des territoires relance les cœurs de villes

Chalon-sur-Saône fait partie des 15 villes régionales qui dénéficie de l’aide de la banque des territoires pour redynamiser son centre-ville.

Dans le cadre du plan de relance gouvernemental du commerce, la Banque des territoires mobilise près d’un milliard d’euros et renforce également ses offres pour les commerces de centre-ville.

«La banque des territoires prend aujourd’hui toute sa part dans la relance du commerce de proximité » déclare Olivier Sichel, directeur général adjoint. Elle projette d’accompagner 700 territoires en identifiant les effets de la crise sur leurs commerces et les aider dans la définition de leur plan d’action rapide. Ainsi, elle fera bénéficier 125 territoires de managers de commerce. À terme, ce sont 100 foncières de redynamisation qui seront financées dans le but de permettre la rénovation de 6.000 commerces de proximité. En Bourgogne Franche-Comté, ce sont 15 villes qui bénéficient de cette aide de relance apportée par la Banque des territoires. Parmi elles, Auxerre, Nevers, Besançon, Dole, Chalon-sur-Saône, Vesoul ou encore Belfort. La crise sanitaire ayant un impact inévitable et durable sur le commerce de centre-ville, il est nécessaire d’anticiper les potentielles défaillances qui risqueraient « d’entraîner une accélération de la vacance commerciale dans l’année qui vient » déclare la Banque des territoires, partenaire privilégié des programmes « Action cœur de ville » et « Petites villes de demain ». 

LA BANQUE DES TERRITOIRES MOBILISE DES RESSOURCES

Les villes des cœurs concernés ont plusieurs ambitions quant aux outils mobilisables conçus pour les court et moyen termes : l’accompagnement des formats commerciaux émergeants, l’accélération de la transformation digitale des activités de commerce afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et usagers ou encore « faciliter les nécessaires transformations structurelles au bénéfice des activités commerciales ». Ce sont 14 millions d’euros qui seront investis pour financer les missions visant à identifier précisément les effets de la crise et mobiliser les leviers de résiliences. Cinq millions d’euros cofinanceront quant à eux des postes de manager de commerce qui vont conseiller, guider et aider les commerçants et artisans à concevoir et décliner des plans d’action, une mission qui durera deux ans. Enfin, sept millions d’euros financeront le recours à des solutions numériques de commerce telles que les solutions de paiement sans espèce ou les plateformes de e-commerce et solution de e-reservation et click-&-collect. La crise a fait émerger des pratiques et des solutions nouvelles, autant d’initiatives sur lesquelles il faut capitaliser pour consolider et réinventer le commerce de proximité, l’inscrire dans “l’ère numérique” pour le rendre plus résilient aux crises. Une raison pour laquelle il faut soutenir la conversion numérique et digitale des activités. « Notre rôle est à la fois d’apporter de la visibilité stratégique aux décideurs locaux mais également des solutions opérationnelles », ajoute Olivier Sichel. Près de 100 cœurs de villes ont déjà manifesté leur intérêt pour ces offres à court terme.