Keolis donne un nouveau souffle à la mobilité

Keolis

Cars, navettes et autres moyens de mobilité, Keolis a proposé aux élus des collectivités de découvrir une nouvelle génération de véhicules, fonctionnant uniquement aux énergies propres. Une journée de découverte sur le circuit Dijon Prenois, le 19 novembre, dans le cadre de l'opération "Keolis nouvelles énergies Tour".

Depuis fin octobre, le groupe Keolis fait le tour de la France pour promouvoir une mobilité plus durable dans les territoires.

La première édition de l’opération “Keolis nouvelles énergies Tour” se terminera ce mardi 3 décembre à Comines (Nord). Depuis le 29 octobre, le groupe Keolis sillonne les routes du territoire pour promouvoir une mobilité plus durable. Un tour de France qui sera finalement passé par huit villes. Le 19 novembre, le “Keolis nouvelles énergies Tour” a fait étape sur le circuit Dijon Prenois.

Pour l’occasion, Laurent Verschelde, le directeur régional de Keolis Sud Est, qui englobe les régions Bourgogne Franche-Comté, Auvergne Rhône- Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a accueilli élus et partenaires de la Bourgogne Franche-Comté à découvrir de nouvelles solutions et innovations. « On a organisé cette journée avec l’aide du groupe, parce que depuis quelques mois, le rythme s’accélère, on est extrêmement sollicité par les enjeux de transition énergétique par nos clients et il y a des demandes d’accompagnement fortes de la part des collectivités sur ces sujets techniques, liés à de l’investissement et qui demandent des processus de décision plus long », explique Sandrine Gaubert, directrice du développement commercial au sein de la direction régionale Sud Est du groupe Keolis. « On voulait leur mettre à disposition un certain nombre de savoirs et de démarches et leur montrer aussi des matériels, parce que ces derniers évoluent constamment », complète-t-elle. Un événement qui a conquis un public venu nombreux d’après Keolis qui explique que la journée dijonnaise est « une des journées où nous avons eu le plus de monde ».

« La difficulté, c’est qu’aujourd’hui, tout le monde souhaite sortir du diesel, mais les solutions sont multiples et il n’y a surtout pas une seule bonne solution », confie Laurent Verschelde. Pour lui, « nous sommes dans une période un peu compliquée pour nous clients. Notre rôle est vraiment de les accompagner et de leur apporter un éclairage via des experts externes au groupe ou au sein du groupe sur la situation actuelle, pourquoi nous en sommes là et quelles sont les solutions disponibles aujourd’hui ».

MIEUX COMPRENDRE LES ENJEUX

« Les gens entendent des discours et des contre-discours et on essaie de faire un peu de pédagogie. La vérité prend du temps et c’est tout l’intérêt d’événements comme celui-ci qui permet de prendre deux heures pour expliquer, exposer, discuter et répondre à des questions pour comprendre les enjeux de la transition énergétique », souligne Luis Le Moyne, directeur de l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de Nevers. Ce dernier est ainsi intervenu pour donner une vision holistique et générale des enjeux de la transition énergétique sans pour autant plonger dans la partie technologie, système et véhicule. Un thème développé par la suite par Jean-Marc Ducros. En effet, le directeur des énergies alternatives chez Keolis est lui intervenu sur les différentes technologies en termes d’énergie. Il a présenté les typologies de véhicules et les enjeux pour Keolis, ainsi que tout ce qui concerne la partie réglementaire. « On parle beaucoup de transition aujourd’hui, mais au niveau des bus et dans les grandes métropoles. Toutefois, le besoin est bien sur l’ensemble du territoire. Nous travaillons sur de l’interurbain et du suburbain, autour des navettes de proximité et il y a aujourd’hui une vraie demande sur ce marché », complète Jean-Marc Ducros. « Nous sommes là, Keolis, pour montrer les solutions existantes et aussi, en nous appuyant sur des laboratoires agréés tels que l’Ademe ou encore l’IFPEN (successeur de l’Institut français du pétrole, sur les énergies renouvelables, ndlr) et sur leurs conclusions pour définir, par rapport aux enjeux climatiques et de santé publique, notre positionnement au niveau des particules, des NOx (les oxydes d’azote, ndlr) et du CO2. »

UN CIRCUIT POUR TESTER LES VÉHICULES

Ces différentes solutions ont ensuite été proposées sur le circuit Dijon Prenois. « Une autre sensation d’être à bord et en mouvement que lors de salons », confie le directeur régional de Keolis Sud Est. Pour Keolis, la mise en circulation de ces minicars, autocars et navettes électriques et bioGNV – un gaz naturel -, ainsi que de ces vélos à hydrogène, qui n’émettent peu ou pas de polluant atmosphérique et permettent une réduction considérable du bruit, participe à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et contribue à accroître l’attractivité et la vitalité des territoires.

En parallèle, sept activités étaient proposées. « Nous souhaitions mettre en avant une sélection de sept véhicules électriques », commence Sandrine Gaubert. « Soit toute la panoplie de ce qui existe en véhicule électrique dans les gabarits qui nous concernent : la voiture électrique pour embarquer des personnes à mobilité réduite, la navette de centre-ville, un midibus électrique, le novocity que nous avons en exclusivité mondiale, et un autocar. Nous avons aussi un des trois modèles disponibles dans le monde de minicar Iveco de Keolis Bourgogne qui tourne d’ailleurs sur Dijon », complète Laurent Verschelde. Entre autres stands était proposé un atelier sur le bio gaz naturel avec les deux autocars disponibles du marché. Keolis présentait aussi le tout premier véhicule hydrogène et un certain nombre de modes doux comme des vélos hydrogènes ou électriques et des Geebees (sorte de trottinette électrique). Des innovations en termes de sécurité ont aussi été présentées comme un dispositif pour ne pas oublier d’enfants ou d’autres systèmes d’aide à la conduite pour empêcher l’utilisation du smartphone au volant ou encore ne plus oublier le frein à main.

Keolis Sud Est en chiffres

  • 3.700 véhicules
  • 4.500 collaborateurs
  • 40 filiales
  • 100 contrats déjà signés avec les collectivités du territoire