Après avoir travaillé pendant trois décennies dans la bijouterie du Centre Dauphine, Irène Durand vient d’ouvrir son cabinet de réflexologie après un an de formation.
Cela faisait 33 ans qu’Irène Durand faisait le bonheur des clients de la bijouterie du Centre Dauphine, au cœur de Dijon. « J’aimais le contact avec les clients, mais mon métier ne m’apportait plus grand choses, explique-t-elle, trois ans après avoir quitté le centre-ville. J’ai voulu me reconvertir, tout en continuant à apporter quelque choses aux autres ». Le contact humain et le fait que les clients se sentent mieux a été le leitmotiv de sa reconversion. « Aidée par mes proches, j’ai réalisé une analyse sur moi-même et je me suis rendue compte que j’étais très empathique et à l’écoute des autres. Je ne voulais surtout pas repartir sur un projet d’entreprise et je souhaitais me rapprocher du corps médical. » La réflexologie, Irène Durand a découvert cette pratique vingt ans auparavant suite à des problèmes de santé et s’est donc naturellement renseignée sur la pratique de cette médecine dite “douce”. Après une année de formation à l’école Nadine Jedrey, à Annecy, la nouvelle praticienne a passé son titre certifié au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), la semaine qui a précédé le confinement. « J’ai été beaucoup soutenue dans mon projet. Mon mari m’a épaulée pour réviser et mes enfants se sont aussi très investis, notamment dans la création de mon site internet », confie-t-elle.
DES ADAPTATIONS SANITAIRES AU SEIN DU CABINET
Une fois son diplôme de réflexologie plantaire et palmaire en poche, Irène Durand a choisi de se former à la réflexologie dorsale et à l’accompagnement des personnes atteintes de cancer, ou encore celui des femmes enceintes et des nourrissons. « J’ai finalement ouvert mon cabinet au début du mois de septembre. Pour pouvoir accueillir les patients dans les meilleures conditions eu égard aux conditions sanitaire actuelles, j’ai décidé de l’équiper d’un matériel AirStéril qui permet de purifier l’air et ainsi d’éliminer toutes traces bactériennes, virucides ou encore fongiques, de l’air ambiant mais aussi des surfaces », détaille-t-elle. De quoi lui permettre de recevoir ses patients en toute sérénité. « Je planifie un rendez-vous sur des créneaux d’une heure et demi pour pouvoir prendre le temps et que les patients ne se croisent pas », ajoute Irène Durand. Si les consultations se font, la plupart du temps à son cabinet dijonnais, place de la France Libre, il lui arrive aussi de se déplacer à domicile et même en entreprise pour travailler sur les questions de bien-être au travail, sur demande des comités d’entreprise ou directement des dirigeants.
