Ip-Ip hourra ! Le digital a sa coop

Céline Baverel pilote une nouvelle filière lancée par les Coopératives d’activité et d’emploi
(CAE) de BFC pour accompagner les porteurs de projets du secteur du numérique.

Dans l’univers des Coopératives d’activité et d’emploi (CAE), certaines filières professionnelles spécifiques ont vu la création de CAE dédiées, comme Coop’En Bât, à Dijon, pour les métiers du bâtiment ; Agriculture Coopilote, à Besançon ou Coopénates, à Stasbourg, pour les services à la personne. Tout récemment, c’est une nouvelle fois à Besançon que les CAE de Bourgogne Franche-Comté (Coopilote et CAE Bourgogne) ont donné naissance à un collectif d’entrepreneurs numériques réunis sous un label commun : la Coop digitale IP-IP. « Nos CAE proposent une alternative originale à la création d’entreprise classique, en permettant aux porteurs de projet de tester leur activité en toute sécurité. Portage administratif et comptable, statut unique d’entrepreneur-salarié, parcours d’accompagnement et de formation spécifique, ateliers thématiques, dynamique collective… Autant d’atouts que nous voulions mettre au service de la filière digitale régionale, pour booster cet écosystème du numérique, pour faire plus vite, plus fort, plus grand ! », explique Céline Baverel, chargée de mission IP-IP. Lancée en octobre 2020, la Coop digitale IP-IP, a pris ses quartiers dans les locaux de Coopilote à Besançon, mais également dans quatre autres antennes régionales : Dijon, Montbéliard, Lons-le-Saunier et Auxerre. Elle axe ses actions sur trois grandes familles de métiers du numérique : la création (réalisateur audio, vidéaste, influenceur, webdesigner…), la production (développeur, administrateur réseau, spécialiste cybersécurité…) et la promotion (webmarketeur, business developpeur, data scientifique…). « La force du collectif permet de rompre avec l’isolement. Elle garantit à nos entrepreneurs plus de visibilité, d’échanger avec des porteurs de projet du même milieu qui partagent les mêmes problématiques, de profiter du réseautage et de partenariats avec les acteurs du secteurs, développe Céline Baverel. C’est aussi l’accès à une offre de services pour ne pas partir de zéro, pour faciliter et sécuriser le parcours. C’est une mutualisation des outils, le partage de bonnes pratiques, la montée en compétences individuelles et collectives par la formation et, à terme, l’opportunité de bénéficier d’une dynamique commerciale collective, la promesse d’accéder à des marchés plus importants à plusieurs ». Aujourd’hui, IP-IP c’est déjà 35 entrepreneurs du numérique qui coopèrent sur la grande région et qui représentent 25 compétences métiers différentes. « Le parcours en CAE dure trois ans maximum, au- delà, le porteur de projet décide soit : de créer son entreprise, de ne pas poursuivre son aventure entrepreneuriale ou encore de devenir associé de la CAE ».

ip-ip.fr