Bourgogne Patrimoine Conseil a organisé récemment un évènement consacré à la « disruption » dans les investissements financiers.
Avoir une approche pédagogique des investissements financiers dans un monde en mouvement perpétuel, telle était l’ambition de Bourgogne Patrimoine Conseil (BPC), basé à Fontaine-lès-Dijon mais qui organisait un évènement à destination de ses clients et prospects au château de Gilly-lès-Cîteaux. « Face à cette nécessité de réagir vite, confie Fabrice Henry, gérant de BPC, nous avons fait intervenir CPR Asset Management, une société de gestion filiale du groupe Amundi qui, en s’appuyant sur des exemples concrets d’entreprises n’ayant pas su négocier des virages technologiques importants, a démontré que cela pouvait coûter cher… ». L’idée sous-jacente étant de faire comprendre aux participants l’importance de faire preuve de discernement dans les investissements que l’on fait.
RELAIS DE CROISSANCE
Le but était aussi de mieux appréhender la manière dont les sociétés de gestion de patrimoine choisissent d’investir dans une entreprise plutôt que dans une autre, en fonction de la vision claire qu’elles peuvent avoir de la pertinence du développement de ces entreprises. « Nous avons un environnement très mouvant, confirme Fabrice Henry, avec des taux sans risque, mais dont la rémunération est de plus en plus faible. C’est vrai notamment sur les fonds en euros où la performance diminue chaque année. Il faut aller chercher des relais de croissance en ayant un couple rendement-risque qui soit acceptable pour les clients, surtout lorsqu’on sait que parmi ces derniers, on trouve beaucoup d’ex-chefs d’entreprise qui ont vendu leur société ». Aujourd’hui, pour des rendements à 2 ou 3 %, il faut accepter qu’une partie de ses économies soit placées sur des supports diversifiés. « Notre métier, conclut le gérant de BPC, se situe vraiment aujourd’hui dans notre capacité à réagir vite en ayant à l’esprit le meilleur compromis rendement-risque. Il nous faut faire les bons choix parmi les 700 ou 800 fonds qui existent aujourd’hui sur la place de Paris, pour compléter les contrats d’assurance-vie ».