À l’initiative du pôle BFCare, entreprises et laboratoires de la région se sont rencontrés à l’UFR des Sciences de santé de Dijon, pour un atelier versus speed-dating.
Le principe : trois minutes pour se présenter. D’abord, les laboratoires face aux entreprises, puis inversement. L’après-midi s’enchaîne avec des entretiens en binômes : dix minutes pour chaque contact. Une manière ludique de créer de l’émulation entre ces deux mondes qui souvent, ne se connaissent pas ou ne prennent pas le temps de se rencontrer. « J’ai découvert avec surprise qu’il y avait plus de 380 entreprises dans le domaine de la santé qui travaillaient autour de nous ! », avoue Marc Maynadié, doyen à l’UFR des Sciences de santé de Dijon. Pour ce troisième atelier intitulé : « Collaborer pour innover en santé, pitchs & net-working », le pôle BFCare a souhaité organiser un temps fort de maillage.
PROMOUVOIR UN SECTEUR À LA POINTE
« Cet après-midi était destinée à faire se rencontrer ces différents mondes, en espérant que cela matche et qu’il y ait des accords entre laboratoires et entreprises qui émergent. Chacun présentait, de façon brève, ce à quoi il s’intéresse, ses attentes, ses compétences et ses besoins en termes de recherches », précise Marc Maynadié. « Le programme Inno2care a pour objectif l’animation de toute la filière santé de Dijon et les territoires environnants, ainsi que la mise en relation et la création de partenariats entre les universités, les entreprises, le CHU, le Centre Georges-François Leclerc (CGFL), afin qu’ils puissent trouver ensemble des sujets de collaboration sur l’innovation dans la santé », explique Philippe Guérit, président du pôle BFCare. Ce programme a démarré en 2016 avec pour objectif de mettre en avant les atouts de la Bourgogne Franche-Comté dans le domaine de la santé. D’où le premier atelier qui a été l’objet d’un recensement des points forts du territoire. Trois secteurs à la pointe sont ressortis :
-médecine de précision et thérapies personnalisées,
-rééducation/réadaptation physiques et cognitives,
-suivi du patient à domicile.
« Nous pouvons nous enorgueillir de ces trois spécialités car dans chacun de ces domaines, nous avons des laboratoires universitaires ou des centres hospitaliers experts, plusieurs entreprises et déjà des projets de développement et d’innovation portés par des financements publics ou européens », assure Philippe Guérit. « Un techno-pôle santé est d’ailleurs en train de se créer à Dijon dans le cadre d’une convention avec la métropole et auquel participe l’université de Dijon, le CHU, le CGFL, et BFcare », poursuit-il. De quoi garder et attirer des futurs talents en Bourgogne Franche-Comté…