Grand Reims et investissement productif : la preuve par l’exemple

Devant le tracteur permettant de tester sur le terrain les matériels fabriqués, de gauche à droite : Catherine Vautrin (présidente du Grand Reims), Gilles Dessoye (conseiller communautaire délégué), Christophe Brisbard (gérant de la SEMAS), André Têtenoire (maire de Beaumont-sur-Vesle) et Cédric James (directeur du site).

Bénéficiaire d’une aide à l’investissement productif délivrée par le Grand Reims, Christophe Brisbard, gérant de la SEMAS, avait invité la présidente de la communauté urbaine à visiter son établissement de Beaumont-sur-Vesle, pour lui en montrer toute l’utilité.

Pour l’acquisition d’une plieuse et d’un tracteur destinés à son établissement de Beaumont-sur-Vesle, la SEMAS (Société Entretien Matériel Agricole et Serrurerie, à Selles, 14 salariés, 2,7 M€ de CA) a reçu 7 200 € de la part du Grand Reims dans le cadre de l’aide à l’investissement productif, soit 20 % du budget (hors taxes) d’acquisition de ces matériels. Répondant à l’invitation de Christophe Brisbard, gérant de l’entreprise, à venir constater sur le terrain l’emploi de cette somme, Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine, a découvert « une très belle entreprise, qui met en avant la fabrication française, ce qui est une spécificité à encourager ! »

Spécialisée dans la fabrication et le négoce de matériel agricole et viticole, la SEMAS développe une stratégie de niche auprès de ses clients: « avec l’essor du bio, du zéro herbicide, la mécanisation revient à l’ordre du jour, notamment pour le désherbage, par exemple. Les producteurs ont besoin de matériels… anciens, adaptés à leurs techniques actuelles de travail. C’est notre niche », explique Christophe Brisbard, très attaché à la production de machines franco-françaises « et même totalement champardenaises », grâce à des fournisseurs et des sous-traitants locaux.

DE LA PROXIMITÉ À L’EXPORTATION

Aujourd’hui, la renommée de la SEMAS et son savoir-faire dépassent les frontières. Un exemple ? La faucheuse andaineuse (6,20 m de coupe) que produit l’entreprise s’exporte à plus de 30 % en Hongrie, Allemagne, Suisse, Espagne… Mais Christophe Brisbard n’oublie pas que « les agriculteurs ou les grandes Maisons de champagne ont des besoins spécifiques – parfois à l’unité – qui exigent une grande proximité. » Un bureau d’études (2 salariés) est d’ailleurs là pour répondre à ces demandes sur-mesure. Comme le soulignait Catherine Vautrin, le secteur agricole/viticole représente 3,6 % du PIB du territoire, soit environ 1 % de plus qu’ailleurs, d’où l’importance de soutenir cette activité.

La SEMAS se diversifie aussi en produisant des lames niveleuses destinées à préparer les pistes hippiques de trot, ou encore dans le domaine de la carrosserie industrielle pour camion, « marché très porteur avec le développement du Grand Paris et les Jeux Olympiques de 2024 », explique Christophe Brisbard.

La connaissance des acteurs économiques et des entreprises du territoire fait assurément partie des « compétences » des élus du Grand Reims. A Beaumont-sur-Vesle, avec la SEMAS, Catherine Vautrin en a plus que jamais – et avec satisfaction – constaté toute la réalité.

L’aide financière du Grand Reims

L’aide à l’investissement productif permet aux entreprises du Grand Reims de se moderniser et/ou se développer. Elle vise les TPE et PME des secteurs industriel et artisanal créées depuis au moins 6 mois, dont l’effectif ne dépasse pas 50 salariés et dont le chiffre d’affaires et le bilan total n’excèdent pas 10 millions d’euros par an.

Cette aide prend la forme d’une subvention à hauteur de 20 % des investissements éligibles hors taxes, plafonnée à 2 000 € pour une activité artisanale, et à 10 000 € pour une activité industrielle. Pour le mois de mars, 19 entreprises ont bénéficié d’une aide à l’investissement productif de la part du Grand Reims, pour un montant total de 50 327 €.

Pour en savoir plus : www.grandreims.fr > accompagnement des entreprises > les aides aux entreprises.