Entreprise familiale de négoce en bois, matériaux de construction et quincaillerie, Gedimat-Spire déménage un magasin pour s’implanter sur la friche Michaux.
Gedimat-Spire emploie 68 salariés dans cinq antennes ardennaises (Charleville-Mézières, Givet, Rethel, Vouziers et Balan) et axonaise (Rozoy-sur-Serre) en réalisant un chiffre d’affaire de 16,7 M€. L’entreprise ardennaise continue sa cure de jouvence. En juin 2017, la société avait déjà délocalisé, au prix d’un investissement de 3 M€, son vaisseau-amiral carolomacérien du site historique des Forges Saint-Charles dans l’enceinte de l’ex-entrepôt KD1 à proximité de l’A304. Cette institution ardennaise de 155 ans d’âge s’apprête désormais à déménager son dépôt de Balan, acheté en 1999 à Bigmat-Godet, à Sedan. C’est sur la friche de la société de transports Michaux, inoccupée depuis une liquidation judiciaire en 2017, que les dix salariés de Balan encadrés par David Paulet prendront leurs quartiers en janvier 2020. Gedimat-Spire investira quelques centaines de milliers d’euros dans ce transfert.
6000 M2 DE SURFACE BÂTIE
« À Balan, notre surface de vente située en cœur de ville et devenue trop exigüe connaissait au fil des années divers désagréments qui handicapaient l’exploitation. L’ancien site Michaux, avec ses 6 000 m2 de surface bâtie et en bon état général, représentait une bonne opportunité. Avec cette acquisition et après l’aménagement des lieux qui devrait être rapide, on se donne les moyens de bien travailler et de mieux satisfaire notre clientèle. Cette implantation doit nous permettre de bénéficier d’une meilleure visibilité et d’intensifier notre maillage sur l’axe Charleville-Mézières-Sedan », souligne Thierry Dromzée, directeur général de Gedimat-Spire depuis 2017.
Sur place, on trouvera une salle d’exposition, une surface en libre-service et un lieu de stockage des produits. La grande surface de vente ardennaise qui possède un portefeuille de 850 clients (70 % de professionnels du bâtiment et 30 % de particuliers bricoleurs) a retrouvé un rythme de croissance intéressant après les années difficiles ayant suivi la crise de 2008 qui avait fortement touché le bâtiment. « Avec une progression de 5% en 2018 par rapport à l’exercice précédent, Thierry Dromzée indique avoir « l’impression que le marché se reconstruit ».
