Fusion Alstom-Bombardier Transport, bonne nouvelle pour la région

Alors que la Commission européenne vient d’approuver le rachat de Bombardier Transport par Alstom, la Bourgogne Franche-Comté affiche et renouvelle ses ambitions.

La commission européenne a approuvé sous conditions le rachat de Bombardier Transport par Alstom. L’opération doit donner naissance au numéro deux mondial du rail et renforcer la présence du groupe français à l’international.

« C’est une excellente nouvelle pour notre industrie ferroviaire. Ce nouveau groupe atteint la taille critique pour rivaliser avec les plus grands sur tous les marchés mondiaux. C’est toute la filière ferroviaire régionale qui en sort gagnante notamment pour les trois sites Alstom que compte notre territoire », commente Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. En effet, la région a pu obtenir du président d’Alstom France de solides garanties pour maintenir l’activité et l’emploi des 1.400 collaborateurs présents au Creusot (Saône-et-Loire), à Ornans (Doubs) et à Belfort (Territoire de Belfort).

« Je m’entretiendrai prochainement avec Henri Poupart-Lafarge pour conforter la place du site historique d’Alstom. Belfort doit rester a la pointe de l’innovation et avoir une place de choix dans la stratégie industrielle du groupe. La totalité du contrat des 200 motrices du futur TGV-M doit être garantie », précise la présidente de région.

L’OCCASION D’INNOVER

La nouvelle dimension du groupe doit également permettre d’accélérer les mutations technologiques vers les mobilités durables. Belfort doit devenir le centre d’excellence pour la maintenance et la rénovation des locomotives électriques ou fonctionnant à l’hydrogène. Le site dispose de sérieux atouts dans ce domaine avec la plateforme modulaire Prima H4 qui permet d’installer plusieurs motorisations. « Par ailleurs, notre objectif est de faire circuler le premier TER Régiolis de France fonctionnant à l’hydrogène, ici en Bourgogne Franche-Comté. Nos entreprises des filières hydrogène et ferroviaire ont l’expertise, le savoir-faire et l’ambition partagée de faire de la Bourgogne Franche-Comté un territoire à hydrogène, y compris pour les mobilités », conclut Marie-Guite Dufay.