Pour leur quatrième édition, les Journées Granvelle, événement organisé par Grand Besançon Métropole en partenariat avec les Échos et la CCI du Doubs, proposent de réfléchir sur la question suivante : Économie mondiale, économie locale, mariage de raison ?
La mondialisation économique et l’accélération, à l’échelle planétaire, des échanges de biens et de services engendrent des évolutions radicales dans les entreprises. Le programme des Journées Granvelle 2020, baptisé « Économie mondiale, économie locale : mariage de raison ? », proposera un décryptage des transitions énergétiques, numériques et sociétales induites par la mondialisation de la production. « Pas d’économie, sans échange, lance Gabriel Baulieu, vice-président, en charge des Finances, des Ressources humaines et de la Communication, lors de la présentation à la presse du programme des prochaines Journées Granvelle, qui se tiendront à la CCI du Doubs à Besançon les 18 et 19 février. Même ici, en local, nous devons garder un regard ouvert sur le monde. Dans une économie mondiale incertaine, où l’on nous promet déjà une nouvelle crise financière à venir et où l’épidémie du coronavirus s’accompagne d’une régression des marchés, ses fluctuations représentent un sacré chalenge pour nos entreprises ». Pour Dominique Schauss, conseiller municipal délégué de la ville de Besançon : « Économie globalisée et territoires ne sont pas forcément des antagonismes. Sur le Grand Besançon, nous avons une vraie capacité à tirer parti de nos propres forces et atouts, comme notre capacité à travailler ensemble, véritables ingrédients de la compétitivité locale, pour affronter les crises et se faire une place sur les marchés mondiaux. En ce sens, nos territoires ne manquent pas de pépites et de marchés de niche. »
« C’est pour répondre à la demande forte du monde économique local de pouvoir prendre du recul sur des sujets qui impactent leur activité, leur développement qu’est né le projet des Journées Granvelle », rappelle Dominique Buccellato, directrice développement économique, enseignement supérieur, recherche chez Grand Besançon Métropole. Conçu également comme un marqueur de notre territoire, capable de faire rayonner nos spécificités au niveau national, ce rendez-vous phare du schéma économique de la collectivité, prend appui sur des intervenants de renom volontairement non locaux afin de créer des synergies, du lien, des connexions : « jouer la petite musique du territoire au national, pour rappeler qu’ici il y a un écosystème agile qui mérite d’être découvert », appuie Dominique Buccellato.
Après s’être intéressé au numérique, à l’intelligence artificielle, au travail du futur, cette quatrième année, qui devrait accueillir 1.400 personnes (soit 200 de plus que l’année dernière) se penche sur les enjeux de la mondialisation. De la nécessaire maîtrise des données aux perspectives du fabriqué français, des intervenants prestigieux d’envergures nationale et internationale, inviteront à débattre, à partager et à s’interroger, dans le cadre d’ateliers et de conférences ouvertes. L’occasion aussi de mettre en valeur des initiatives concrètes tout en questionnant notre capacité à transformer notre modèle économique et social mais aussi nos villes, nos territoires et nos paysages industriels. Dans le détail : en ouverture le mardi 18 février à 18 heures, une conférence animée par l’éditorialiste pour le quotidien Le Monde et chroniqueur du magazine L’Obs, Daniel Cohen, tentera de répondre à la question centrale de ces journées « Économie mondiale, économie locale, mariage de raison ? ». Puis le mercredi 19 février sera consacré à cinq ateliers portés respectivement par : Amaël Cattaruzza, docteur en géographie, maître de conférences aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (détaché de l’université Paris IV-Sorbonne), qui abordera la question stratégique de la maîtrise de la donnée numérique ; CarloRatti, architecte ingénieur au Massachusetts institue of technology (MIT), qui s’interrogera sur la ville de demain ; Alexandre Stachtenko, co-fondateur et directeur général de Blockchain Partner, président de la Chain-Tech à Paris, qui montrera en quoi la Blockchain va changer l’économie, les territoires, l’entreprise et le secteur financier ; Nicolas Berghmans, chercheur en politiques climatiques et énergétiques à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) à Paris, qui évoquera la question de la transition énergétique et des opportunités à saisir dans ce domaine et Pierre Veltz, président du Conseil scientifique de l’Institut des hautes études d’aménagement des territoires, qui se penchera sur l’évolution des nouveaux paysages industriels français. Enfin, les Journées Granvelle se clotureront, en soirée à partir de 18 heures, par un open business en partenariat avec la Silicon Comté, la Banque Populaire BFC, le cabinet de conseil Grand Thornton et la CIC Est, sur le « Fabriqué français : réelles perspectives ou simples tendances? ». L’occasion notamment pour la CCI du Doubs de faire la promotion de la certification Origine France Garantie (OFG) plus exigeante que le Made in France…
«Mettons à profit ces Journées Granvelle afin de mieux comprendre le monde qui évolue et vis-à-vis duquel il importe plus que jamais de réaffirmer que, dans le Grand Besançon, nous sommes prêts non seulement à accueillir les changements, mais mieux encore à les bâtir», conclut Jean-Louis Fousseret, président de Grand Besançon Métropole et maire de la ville.
Les Journées Granvelle 2020. Les 18 et 19 février, à la CCI du Doubs, Maison de l’Économie, 46 avenue Villarceau, à Besançon.