l’article L 1 411-1 du code de la santé publique, la politique de santé comprend « l’organisation des parcours de santé. Ces parcours visent, par la coordination des acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux, en lien avec les usagers et les collectivités territoriales, à garantir la continuité, l’accessibilité, la qualité, la sécurité et l’efficience de la prise en charge de la population, en tenant compte des spécificités géographiques, démographiques et saisonnières de chaque territoire, afin de concourir à l’équité territoriale. »
L’idée – commune à nombre de pays développés — est d’adapter notre système à de nouveaux défis (vieillissement de la population et ses conséquences, développement des maladies chroniques, etc.) dans un contexte économique et budgétaire de plus en plus contraint. Des ruptures dans la prise en charge des patients, ou encore des actes inutiles et/ou répétés… sont observés et ont un impact négatif non seulement pour le patient mais aussi de manière plus générale pour notre système de santé. La logique du
« parcours » suppose de revoir la manière de prendre en charge le patient, de se situer non seulement de manière transversale et continue mais aussi d’avoir une approche plus adaptée à chaque situation, plus personnalisée. L’objet de ce colloque est de faire le point sur ce que désigne le parcours du patient, ses implications concrètes, les transformations que cela induit pour l’organisation de notre système de santé et la manière dont on le conçoit.
Ce colloque organisé par Sophie Theron, IMH, avec le soutien de l’AFDS, aura lieu le 26 mars à partir de 8 h 30, Amphi Guy Isaac à la Manufacture des Tabacs. Inscription en ligne sur le site www.ut-capitole.fr.