Le groupe Berthier, qui commercialise des poids-lourds et des chariots élévateurs, a célébré son centenaire deux jours durant au circuit de Dijon-Prenois.
Une fois n’est pas coutume : les 12 et 13 juin, le circuit de Prenois ne résonnait pas au feulement d’engins de course mais vibrait plutôt au diapason de la force tranquille développée par des poids-lourds ou des chariots élévateurs. Le groupe Berthier avait investi les lieux afin d’y célébrer son centenaire. L’entreprise, dont le siège est à Ruffey-lès-Echirey, au nord de Dijon, est aujourd’hui dirigée par Clément Berthier. Le groupe emploie 512 personnes sur quinze sites et autour de deux activités : la commercialisation d’engins de manutention de la marque Fenwick et celle de poids-lourds Renault.
Le groupe réalise 120 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’ensemble de la Bourgogne Franche-Comté pour les engins de manutention (Virly à Longvic) et sur une partie de la région pour les poids-lourds.
« Annuellement, précise Clément Berthier, nous commercialisations 400 camions neufs, 200 véhicules utilitaires et 400 véhicules d’occasion ». Cet anniversaire se situait dans un contexte de marché où la plupart des constructeurs de poids-lourds cherchent la «pierre philosophale » en termes de source d’énergie, même si les camions ont réalisé d’énormes progrès ces dernières années dans la diminution de leurs émissions polluantes. Les engins de manutention développent beaucoup les motorisations électriques, une mutation plus difficile à généraliser sur les poids-lourds.
Le contexte de marché est aussi marqué par une montée en puissance des systèmes de location plutôt que de l’acquisition pure avec une différence forte, néanmoins, entre engins de manutention et poids-lourds. Pour les premiers nommés, la location est entrée dans les mœurs depuis une trentaine d’années : 80 % des chariots élévateurs sont en location ou en contrat d’entretien. Pour les entreprises, c’est quasiment du consommable. Du côté des camions, la location ne représente pour l’heure qu’entre 20 et 30 % du marché, mais cette part est en croissance et devrait sans doute se généraliser, bien avant le prochain centenaire de Berthier…
