Des vœux optimistes et pas alarmistes

David Butet

David Butet a présenté des vœux plein d’optimisme devant une salle comble.

Malgré les inquiétudes quant à la disparition de leur invité d’honneur, le chef indien Almir Narayamoga Suruí, le Medef de Côte-d’Or a présenté ses vœux, mardi 21 janvier, devant 380 convives.

L’inquiétude a commencé mardi 21 janvier au matin, pour le Medef de Côte-d’Or, dès lors qu’ils ont appris que leur invité d’honneur n’était pas dans l’avion qui devait l’amener du Brésil à Paris, la veille au soir. « Almir n’a pas donné de nouvelles à son entourage ni à ses collaborateurs depuis samedi 18 janvier », réagit rapidement l’organisation patronale dans un communiqué de presse, confiant alors « notre inquiétude est renforcée du fait de la menace qui pesait sur lui, sa tête ayant été mise à prix en raison de son combat contre la déforestation illégale. Almir avait par ailleurs décidé de ne plus être protégé en signe de protestation, estimant que ce devait être au gouvernement brésilien de prendre ses responsabilités ». C’est finalement au cours de l’après-midi que Thomas Pizer, président-fondateur de l’association Aquaverde soutenant localement ses actions contre la déforestation et le maintien des peuples indigènes, donnera de bonnes nouvelles du chef indien, « resté coincé dans sa terre indigène, il est vivant ».

LES QUATRE PRIORITÉS DU MEDEF 21

C’est donc dans cette ambiance que David Butet a présenté ses vœux, dans les locaux de la Maison des entreprises, devant près de 400 convives. « Je souhaite que l’audace, le respect et l’écoute consensuelle de l’autre soient au rendez-vous de 2020 », confie le président du Medef de Côte-d’Or. Pour lui, quatre priorités attendent l’organisation patronale cette année : « mener à terme les réformes-clés, construire une croissance riche en emplois, remanier le paritarisme et accompagner le développement de nos entreprises ». Au sujet des réformes structurelles, la réforme de l’assurance-chômage, de l’apprentissage, ou encore de la formation professionnelle, et plus récemment des retraites, David Butet affirme sa position : « l’équité doit être la règle ! Oui, il faut mettre fin aux régimes spéciaux ».

« Notre Medef est aujourd’hui plus que jamais en action ! », a- t-il tenu à souligner. En 2019, l’organisation qui représente près de 50 % des salariés du département a accueilli 51 nouvelles entreprises adhérentes et la FNAIM a également rejoint les cinq autres branches professionnelles représentées. En invitant Almir Narayamoga Suruí et l’association Aquaverde, David Butet a souhaité mettre l’accent sur la transition écologique et l’écoresponsabilité. « En 2020, on ne pourra plus mener une action sans penser à la préservation de notre planète. »