Le gouvernement veut faire du tourisme une « priorité nationale ». Édouard Philippe a présenté plusieurs mesures ce jeudi.
« Les Français pourront partir en vacances en France en juillet et août » en dépit du Covid-19, a annoncé jeudi le Premier ministre Edouard Philippe en dévoilant un plan de relance du tourisme « massif », représentant « pour les finances publiques un engagement de 18 milliards d’euros ». la filière, à l’arrêt depuis mi-mars, fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne. Après avoir débloqué une aide d’urgence, le gouvernement dit vouloir à présent « accompagner à la fois la reprise, puis la relance d’un secteur » mis à terre par l’épidémie et qui représente 7% du PIB français, ainsi que deux millions d’emplois.
Baromètres
87 % des Français ont prévu de rester en France cette année et 6,5 % ont opté pour leur région. L’Europe attire 6,5 % de nos concitoyens et seulement 1,4 % prévoient de voyager à l’étranger. C’est ce que révèle une étude réalisée par VVF et sa filiale VVF Ingénierie qui ont interrogé près de 4000 Français, du 20 au 29 avril, pour connaître leur humeur et leurs intentions concernant les prochaines vacances d’été. 16 % des Français envisagent de diminuer leur budget vacances. Un pourcentage significatif qui fait écho aux 19 % des répondants qui déclarent que la crise a entamé leur pourvoir d’achat. Néanmoins à l’heure actuelle 78 % des Français maintiennent leur budget à l’identique.
La mer et la montagne plébiscitées
Cette même enquête de VVF et VVF Ingénierie montre que, tout comme le budget, la durée des vacances est revue à la baisse pour 15 % des Français. Plus de 79 % s’en tiendront cependant à leurs projets initiaux et 6 % envisagent de les rallonger. Les Français ont ainsi envie d’un grand bol d’air et délaissent les capitales et grandes villes touristiques (2 %) ou encore les destinations exotiques et donc lointaines (moins de 1 %). La mer et ses plages restent la destination préférée des Français (41 %) suivis des grands espaces de la montagne et moyenne montagne (34 %) et de la campagne (9 %).
