Le cabinet d’expertise-comptable dijonnais Capec a créé l’an dernier Capec RH, une structure indépendante spécialisée dans les domaines de la paie, des RH et du droit social. Une manière de prendre en compte des attentes croissantes exprimées par ses clients.
Capec RH, c’est à la fois Capec, et c’est autre chose. Émanation du cabinet d’expertise-comptable basé à Quetigny, Capec RH, née en 2018, est en fait une structure indépendante conçue pour répondre aux attentes et besoins exprimés de manière croissante par les clients. « Il y a toujours eu, à la base, explique Karine Bon, responsable de la structure, la nécessité d’accompagner les entreprises dans la gestion de leur personnel. Mais le fait de créer une structure spécifique se justifiait par la possibilité d’apporter de nouvelles prestations et aussi d’élargir notre clientèle». Ces nouvelles prestations, elles concernent en premier lieu la gestion de la paie. L’entreprise cliente conserve son service paie en interne mais peut s’appuyer sur Capec RH qui met à disposition sa solution logicielle. « Par ailleurs, poursuit Karine Bon, en cas d’absence de la personne en charge de la paie, nous pouvons prendre le relais. Nous proposons de l’accompagnement ou une externalisation totale d’un service qui s’est considérablement complexifié ces dernières années, notamment avec la problématique du prélèvement de l’impôt à la source. Avant, le service paie était un accessoire de la comptabilité, mais aujourd’hui, c’est devenu un métier à part entière ».
GÉRER TOUT UN PARCOURS
Sur les secteurs RH et droit social, la structure est en mesure d’apporter une aide aux recrutements, un pilotage des ressources humaines ou des entretiens professionnels.
« Nous pouvons tout gérer pour nos clients, depuis l’entrée du salarié jusqu’à sa sortie, en passant par son intégration dans les équipes, ses éventuelles formations ». Agir sur des registres aussi larges et diversifiés impose d’investir dans l’humain. Capec RH a recruté trois personnes depuis novembre et en emploie aujourd’hui dix. Ce n’est sans doute qu’un début puisque l’offre de la structure devrait encore évoluer, en lien, notamment, avec la problématique de l’élargissement des accords d’entreprise, qui ne manqueront pas de soulever leur lot d’interrogations. « Nous allons rappeler à nos clients que puisqu’ils devront en passer par là, autant qu’ils abordent la chose comme une opportunité d’évolution plutôt que comme une contrainte ».
