Dijon Métropole a décidé de s’impliquer dans des recherches dédiées à l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain.
Déjà engagée dans une vaste transition numérique par le biais du projet «OnDijon », avec l’ambition de faire émerger la ville de demain, la métropole vient d’initier, avec le Plan urbanisme construction architecture (Puca, une agence interministérielle créée en 1998 afin de faire progresser les connaissances sur les territoires et les villes et éclairer l’action publique) une plateforme de recherche. Cette Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (Popsu) est destinée, notamment, à ouvrir des pistes de réflexion en réponse aux enjeux de pics de chaleur urbains, de stress hydriques et de pollution de l’air.
Ainsi, Dijon Métropole va se trouver impliquée dans un important programme de recherche conduits sur la ville et les territoires. Au plan national, la Popsu rassemble près de 300 chercheurs, issus de 70 laboratoires de recherche et 50 établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Ce programme vise à croiser les savoirs scientifiques et l’expertise opérationnelle pour mieux comprendre les évolutions des territoires et les enjeux auxquels ils sont confrontés (métropolisation, transitions…).
Dijon Métropole entend ainsi innover en matière de recherche urbaine afin d’expérimenter de nouveaux modes d’observations et de fabrication.
RÉSEAU DE CAPTEURS
C’est aussi dans ce cadre que la métropole dijonnaise a lancé la Plateforme urbaine d’expérimentation (Pure) : un observatoire environnemental nourri par un réseau de capteurs qui permettra de cartographier en temps réel et à une échelle fine les températures, l’humidité ainsi que la qualité de l’air. Le premier capteur Qameleo a été dévoilé au Port du canal le 5 juillet. Réalisés selon un procédé open source, ces capteurs seront installés dans l’espace public au cours des prochains mois dans toute la métropole. Les mesures en temps réel seront consultables par tous à partir d’un QR code.
