L’association Entreprendre pour apprendre organisait une soirée afin de mettre en lumière les projets réalisés avec ses partenaires, autour de grands thèmes comme la bioéconomie, l’implication de la jeunesse ou encore l’intergénérationnel.
Entreprendre pour apprendre avait mis les petits plats dans les grands pour la soirée avec ses partenaires, lundi 3 février, au Shed à Reims. Cet événement, organisé en partenariat avec AG2R La Mondiale, dont Bertrand Boussagol, le directeur régional est aussi le président Grand Est de l’association, a été l’occasion de revenir sur les trois modèles d’entreprises que développe la structure.
LA BIOÉCONOMIE POUR LES JEUNES
La mini-entreprise “S” a pour but de sensibiliser les jeunes entre 12 et 25 ans durant une journée, aux problématiques du terrain. Entreprendre pour apprendre a ainsi travaillé en collaboration avec le site de la bioraffinerie de Pomacle-Bazancourt et la Fondation Jacques de Bohan sur une journée complète, dans l’optique de découvrir un secteur clé du territoire. « Nous sommes dans un siècle basé sur l’écologie. C’est dans l’intérêt de la jeunesse de l’informer et de la sensibiliser sur des nouvelles méthodes d’avenir, en lien avec ce qui se fait sur le territoire », indique Jean-Marie Chauvet, directeur de la Fondation Jacques de Bohan, regroupant des entreprises comme Cristal Union, Vivescia ou encore l’institut AgroParisTech.
La mini-entreprise “M” travaille avec des groupes d’enfants de 9 à 12 ans et des adolescents et jeunes adultes de 13 à 25 ans. « Le but est de faire découvrir aux jeunes tout ce qu’il y a autour de l’entreprise : concept, stratégie de communication, finances, réaliser un cahier des charges, etc. », détaille Aurélie Solanille, coordinatrice territoriale Champagne-Ardenne. Comme projet cette année, celui de travailler durant 6 semaines sur un concept permettant d’améliorer la qualité de vie dans les quartiers en zone prioritaire de Reims. « Ce qui est ressorti des échanges, c’est le besoin de calme, de nature, de verdure », annonce Axel Thouvenin, délégué du préfet pour la politique de la ville. « Il y a un message à prendre en compte », poursuit celui qui a accompagné les jeunes comme encadrant tout au long de ce projet.
La mini-entreprise L, le programme phare d’Entreprendre pour apprendre, consiste à relever le défi de créer une entreprise en réel. « Cette démarche s’adresse à tous les types de jeunes, y compris ceux en école de la deuxième chance, dans des centres pour personnes handicapées ou en centre éducatif fermé. Le but est de révéler des potentiels, des talents et de leur en faire prendre conscience », souligne Aurélie Solanille, précisant que le programme existe grâce au rectorat, au cœur du projet. AG2R La Mondiale a travaillé avec les jeunes sur la problématique du « bien-vieillir », une thématique a priori éloignée de leurs préoccupations immédiates. C’est l’idée basée sur le logement intergénérationnel qui a fait son chemin.
UN PROJET MOTIVÉ PAR LES INCENDIES EN AUSTRALIE
Quant à la mini-entreprise “L” présentée lors de cette soirée et concourant pour les championnat régionaux qui se tiendront à Troyes le 28 mai, il s’agissait de celle des élèves de 3e du collège Maryse Bastié, baptisée « Greeneed » dont l’objectif, sensibilisé par les incendies en Australie, est de trouver des fonds pour planter des arbres à Reims et Bezannes.