À Donchery, le futur spécialiste du traitement de déchets électroniques s’installera dans un bâtiment de 12 000 m2 et aura son propre directeur de site. Un parc machines comprenant un four à pyrolyse, un four de fusion et un four tournant construit probablement par BJ Industries à Tournes (Ardennes) ainsi que des matériels hydrométallurgiques pour transformer les déchets électroniques et électriques en trésors métalliques s’y installera en 2022. « Nous envisageons de racheter 20 000 tonnes de déchets par an en France, en Europe en en Amérique du Nord. Et notre futur directeur commercial a déjà acheté plusieurs tonnes sur le marché », indique Michel Trabuc.
La récupération de ces métaux répondant à des enjeux d’approvisionnement, le projet a été retenu dans le cadre du programme « Résilience sur les métaux stratégiques » du Plan France Relance. « Un apport de 517 000 euros qui représente un soutien essentiel au financement de l’étude d’ingénierie et à toute la préparation effectuée pour réussir un investissement de 40 millions d’euros tous fonds confondus : capital de départ, soutien bancaire, prêts, aides et subventions diverses », se réjouissent les deux associés. L’incubateur carolomacérien Rimbaud’Tech apportera lui aussi une aide de 30 000 euros alors que l’ADEME pourrait intervenir via les investissements d’avenir. En espérant produire 8 MW de chaleur par an, Sanou Koura veut aussi être la première usine métallurgique française à énergie positive.
