NRAE et planet A® s’associent pour créer le premier indicateur mondial d’évolution du stock de carbone dans les sols agricoles

Basé sur les recherches d’une équipe d’INRAE, les premiers résultats observés à l’échelle nationale seront dévoilés courant 2021. L’indicateur SOCCROP devrait être ensuite mis à disposition des acteurs du monde agricole au début de l’année 2022. Les terres agricoles occupent près de 38 % des terres émergées du globe.

Souvent accusées d’être sources d’émission de gaz à effet de serre, leur utilisation raisonnée et le recours à des pratiques agricoles vertueuses peuvent néanmoins contribuer à lutter contre le changement climatique grâce au stockage de carbone. L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), représenté par son vice-président à l’international Jean-François Soussana, et l’association planet A®, sous l’impulsion de son président du conseil scientifique Jean-Pierre Rennaud, s’engagent dans un partenariat pour développer un indicateur permettant de mesurer l’évolution des stocks de carbone dans les sols agricoles.

Baptisé SOCCROP, il devrait être mis à disposition du monde agricole dans sa première version au début de l’année 2022. Annoncé à l’issue du forum planet A® de 2019, qui avait pour thème « Terre, matière, planète : la qualité des sols pour la santé du vivant », ce partenariat s’inscrit dans la continuité des travaux de l’initiative « 4 pour 1000 ». L’association planet A®, créée en 2017 comme un véritable « hub » croisant disciplines et perspectives économiques, démographiques, sociétales et environnementales, place l’agriculture au cœur des solutions collectives. La collaboration avec INRAE, dont le vice-président à l’international est également membre du conseil scientifique et technique du « 4 pour 1000 », illustre la volonté de planet A® de faire émerger des solutions concrètes pour le monde agricole, proposées par des organismes de recherche de premier plan, experts non seulement des sciences de l’agriculture et de l’alimentation mais également à la pointe de la recherche en matière d’environnement.