Lignes à Grande Vitesse en Occitanie : une attente trop longue

Lors de la Commission permanente de la région Occitanie qui s’est déroulée le 26 juin, de nouveaux engagements financiers ont été actés à hauteur de 9,3 M€en vue de finaliser les études et la poursuite des acquisitions foncières sur les lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. À cette occasion, Carole Delga a rappelé l’importance de désenclaver la région : « Aujourd’hui plus que jamais, avec la crise sanitaire que nous venons de connaître, la crise économique qui débute, avec les enjeux écologiques et à la suite des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, la LGV est prioritaire. Je rappelle que 60 % des habitants situés à plus de 4h30 de Paris se trouvent en Occitanie… Notre enclavement n’est plus admissible. L’État doit clarifier rapidement ses intentions quant au calendrier de réalisation de ces deux LGV, et s’engager pour que notre territoire puisse relancer sa dynamique (…).

Sur Bordeaux-Toulouse, les derniers freins juridiques sont levés puisque la cour administrative de Bordeaux a rétabli en mars dernier la déclaration d’utilité publique des Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse. Aménagements qui représentent 17 km, et pour lesquels je viens d’apprendre qu’il faudra compter 10 ans de travaux. Inacceptable lorsque l’on sait qu’il aura fallu cinq ans pour réaliser les 350 km de ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux ! Cela va bientôt faire trois ans que nos propositions financières et juridiques sont sur la table du gouvernement. Et plus de deux ans que nous attendons un simple rendez-vous avec Bercy. »