Avec la promulgation en 2018 de la loi Egalim, le groupe Ecocert, basé dans le Gers, s’est investi fortement pour augmenter les exigences de son label. Sa nouvelle version sera publiée courant novembre 2020 et entrera en application dès le 1er janvier 2022. Le label Ecocert « En Cuisine » est ainsi le premier cahier des charges français dédié à la restauration collective bio qui impose des critères non seulement au contenu de l’assiette mais aussi à l’établissement. Depuis sa création, il y a sept ans, le référentiel propose trois niveaux de labellisation. Le niveau 1 impose 10 % à 20 % de bio, le niveau 2 est obtenu à 30 % de bio, quant au niveau 3, le plus exigeant, il est accordé dès l’emploi de 50 % de produits bio dans les menus. Le « niveau excellence », proposé depuis 2019, permet de distinguer les restaurants exemplaires qui proposent plus de 80 % de bio. Aujourd’hui plus de 2000 établissements français sont engagés dans la démarche.
« Pour assurer une transition du système à une échelle réalisable et concrète nous avons souhaité améliorer le niveau 1 et faire des niveaux 2 et 3 des niveaux exemplaires. Nos exigences restent toujours aussi fortes avec un contrôle annuel réalisé sur site par un auditeur Ecocert », indique Thierry Stoedzel, directeur général d’Ecocert France. L’objectif est également de promouvoir le local, moins d’additifs et d’aliments ultra-transformés, plus de protéines diversifiées, moins de plastique, moins de gaspillage, et plus d’éducation à l’environnement. Créé il y a 30 ans, le groupe est présent dans plus de 130 pays à travers un réseau international de 26 filiales et réunit plus de 1 400 collaborateurs.
