Le Grand Est, région attractive

Le Grand Est, avec une année moyenne en 2019, conserve cependant son rang parmi les régions françaises les plus attractives pour les investisseurs étrangers.

En 2019, la France, pays européen le plus attractif, a enregistré 1468 projets étrangers d’investissement sur son territoire engendrant la création ou la sauvegarde de 39 542 emplois. Pour les experts de Business France, établissement public au service de l’internationalisation de l’économie française, 2019 a été une année exceptionnelle avec une progression de 11% des projets et de 30% des emplois.

Dans l’ensemble national de cette internationalisation, le Grand Est, avec l’Ile-de-France, l’Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté, cumule les trois-quarts de ces investissements. Si la taille des territoires régionaux est un déterminant essentiel pour le choix des investisseurs étrangers, la formation, la mobilité, la qualité de vie, la connectivité et le capital humain sont autant d’atouts pour les investisseurs étrangers. Sur cet indice d’attractivité, le Grand Est occupe la quatrième place, derrière la Bourgogne-Franche-Comté, l’Occitanie et les Hauts-de-France.

3 200 EMPLOIS CRÉÉS OU MAINTENUS

Créées ou maintenus les emplois internationaux de 2019 sont au nombre de 3 120 en région. Bien qu’en baisse, ils pèsent 8% de l’ensemble national. Ils placent la région en 5e position pour le nombre d’emplois, en 3e position pour les activités de production, en 2e pour la spécificité industrielle et en 1ère position pour les emplois de la logistique (35% du niveau national). Par métier, le Grand Est est la 2e région pour les emplois issus d’investissements étrangers dans la chimie, comme pour ceux de la fabrication de médicaments.

ENOPLASTIC ET SPARFLEX, MONDIAUX DU SURBOUCHAGE

Parmi les exemples d’investissements 2019 cités par Business France, cinq concerne le Grand Est. L’Allemand Siefert, partenaire de Mercedes, à Hambach en Moselle, avec un investissement de 30 M€ et une centaine d’emplois en perspective ou la filiale française de l’Italien Enoplastic, créée à Reims (25 emplois) et un partenariat avec Sparflex pour aboutir à la création du leader mondial du surbouchage vins et spiritueux. Ou encore, l’extension du site de Cryostar à Hesingue dans le Haut-Rhin, filiale du groupe allemand Linde AG (liquéfaction de gaz), avec une projection de 60 emplois. Les deux autres investissements cités concernent le Bas-Rhin : Glamping Resort et EAK, dans le tourisme et l’hôtellerie sur le site de revitalisation militaire de Drachenbronn (10 M€ et une vingtaine d’emplois), et la reprise de Dietrich Carebus Group par le turc Temsa permettant le maintien de 55 emplois dans la mobilité électrique à Ingwiller.