La sécheresse 2018 a été reconnue comme état de catastrophe naturelle pour 20 communes de la Marne.

Par arrêté interministériel du 16 juillet 2019 paru au journal officiel du 09 août 2019, l’état de catastrophe naturelle, au titre de la sécheresse 2018, a été reconnu pour les communes marnaises de Allemant, Arrigny, Champguyon, Chatillon-sur-Morin, Drosnay, Etrepy, Gault-Soigny, Gigny-Bussy, Haussignemont, Maurupt-le-Montois, Mutigny, Outines, Pargny-sur-Saulx, Passavant-en-Argonne, Sermaize-les-Bains, Sermiers, Saint-Remy-en-Bouzemont, Trefols, Vernancourt et Villeneuve-la-Lionne. Les sinistrés ont disposé d’un délai de dix jours à compter de la publication de cet arrêté pour déposer un état estimatif de leurs dommages auprès de leur compagnie d’assurance et bénéficier de la couverture convenue dans le cadre du titre de catastrophe naturelle.

Quant à l’épisode de sécheresse de cet été 2019, Jean-Luc Marx, préfet de la région Grand Est, a rencontré ce 24 juillet les représentants de la fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA), des jeunes agriculteurs et de la chambre régionale d’agriculture du Grand Est pour évoquer les difficultés engendrées par le fort épisode de sécheresse dans le secteur agricole, les démarches engagées et les perspectives pour soutenir les agriculteurs du Grand Est. En effet, la situation de la région, déjà difficile à la fin du printemps, s’est considérablement dégradée depuis la fin du mois de juin. Les services de l’État réalisent un état des lieux de la situation dans les dix départements de la région de manière hebdomadaire afin de disposer des éléments qui permettront d’appuyer toute demande de mesures complémentaires visant à soutenir la profession agricole et à atténuer les effets de cette situation exceptionnelle.

Le préfet de la région Grand Est a rappelé l’entière mobilisation des services de l’État, attentifs à l’évolution de la situation d’ici la fin de l’été et à la recherche de solutions adaptées, comme par exemple la valorisation nécessaire des jachères pour les éleveurs et les céréaliers sur l’ensemble du territoire.