Kyanos Biotechnologies et Rubix S & I, partenaires

Les start-up toulousaines, Kyanos Biotechnologies, spécialisée dans la production de micro-algues via un procédé innovant, et Rubix S & I, spécialisée dans le développement de solutions d’intelligence environnementale à l’aide d’objets connectés pour le suivi et l’identification en continu des nuisances (gaz, odeurs, bruit, particules, lumière,…) en environnements extérieur et intérieur, associent leurs expertises. Kyanos Biotechnologies a développé grâce à ses micro-algues un système de dépollution urbain capable d’améliorer la qualité de l’air en captant les particules fines et les NOx (oxydes d’azote). La start-up a ainsi imaginé un arbre algal haut de cinq mètres, qui permet de lutter contre la pollution et le réchauffement climatique. Installé depuis septembre 2020 au centre des allées Jean Jaurès, dans le cadre d’une expérimentation Smart City menée par Toulouse Métropole, ce dispositif purifie l’air pollué de la Ville rose et capte le CO2. Grâce à un système de pompage, l’air ambiant est aspiré par le bas. Il remonte à travers une cuve cylindrique où poussent des micro-algues. Elles absorbent ainsi les polluants présents dans l’atmosphère (les oxydes d’azote et les particules fines) et rejettent un air épuré. Lorsque les micro-algues sont devenues trop abondantes, ces dernières sont recyclées en engrais. À la clé, ce sont 200 000 m3 d’air qui peuvent être traités par an, l’équivalent de séquestration de carbone d’une centaine d’arbres. Rubix S & I vient, elle, d’équiper avec sa solution IoT l’arbre algal de Kyanos Biotechnologies avec pour objectifs d’évaluer précisément les performances de dépollution mais aussi de lui permettre d’interagir avec l’environnement afin d’améliorer son efficacité énergétique. Deux microcapteurs mesurent ainsi la qualité de l’air en continu à l’entrée et la sortie de l’arbre, un troisième posé sur un candélabre à proximité donne des informations sur les conditions générales de qualité de l’air sur les Ramblas. Les données remontées en temps réel sur la plateforme Rubix S & I permettent d’analyser les performances de l’arbre algal. Les résultats sont attendus pour septembre prochain.