Hermès envisage de créer de 250 à 300 emplois dans les Ardennes

Le maroquinier de luxe devrait créer un nouveau site.

Déjà présent depuis 2001 à Bogny-sur-Meuse avec La Maroquinerie des Ardennes où 290 personnes (dont 85% de salariées) fabriquent des sacs à main en cuir, le groupe Hermès envisage de doubler la mise dans le même département en créant un second site de production qui à terme déboucherait sur la création de 250 à 300 emplois. « Il est prématuré de communiquer sur ce projet qui n’en est encore qu’à l’étude. Mais on sera peut-être en mesure d’en dire plus à la mi-septembre ». Au siège d’Hermès, à Paris, la discrétion est toujours de mise et le temps n’est pas encore venu d’évoquer ce dossier publiquement tant que les négociations n’ont pas officiellement abouti. Le mutisme est d’ailleurs aussi de mise chez les élus ardennais qui ne voudraient pas froisser les dirigeants d’un des emblèmes du luxe français.

Mais Hermès est bel et bien en train de travailler à la finalisation de ce plan de développement émanant de sa division « maroquinerie et sellerie ». Et les Ardennes ont deux avantages dans ce dossier : la panoplie d’aides possibles dans le cadre du Bassin d’Emploi à Redynamiser et surtout la réussite de la Maroquinerie des Ardennes qui a produit dans la Vallée de la Meuse des produits phares avec les sacs à la griffe « Shoulder », So’Keely, Picotin et surtout les modèles emblématiques Birkin et Kelly ». Le site bognysien étant aujourd’hui à saturation avec son atelier de découpe et ses neuf ateliers de confection, Hermès renouvellerait donc ce type d’opération à un autre endroit du département. Les zones industrielles de Tournes-Cliron et de Donchery disposent de terrains disponibles et à construire, Revin met en avant les friches industrielles Porcher et Electrolux alors que la communauté de communes Vallées et Plateau d’Ardennes souhaite elle aussi accueillir le nouveau maillon de ce joyau du luxe.