Des étudiants dijonnais et nancéens se préoccupent de Parkinson

La maladie de Parkinson était au cœur des projets des étudiants de masters en biologie de Dijon et de Nancy.

Lundi 27 janvier, près de 60 étudiants de masters en biologie de Dijon et Nancy se sont retrouvés à Dijon pour présenter les projets de création d’entreprises innovantes sur lesquels ils ont travaillé pendant les cinq premiers mois de leur année universitaire. Burgundy Health, Sharkinson et NanoFungy sont les trois projets de traitement nouveaux proposés pour le contrôle de la maladie de Parkinson. Reponsant sur l’utilisation de produits naturels, les projets ont été présentés et discutés devant des jurys d’universitaires et d’industriels en présence d’un public d’invités extérieurs. Organisés en groupe de projet de type “commando”, les étudiants ont concrétisé leurs idées sous forme d’un bilan scientifique de haut niveau et d’un plan d’affaires comparable à ceux rencontrés dans l’industrie. La création d’entreprise par les étudiants allie donc une démarche scientifique à une démarche managériale où se côtoient recherche et développement, management/gestion de projet, communication, marketing, recherche de financements, aspects juridiques et de propriété industrielle. Ce travail en équipe forme les étudiants à leur futur métier de chef de projet dans l’industrie, confirmant les liens toujours plus étroits qui se tissent entre l’université et le monde industriel.

DES PROJETS D’ACTUALITÉ

Les équipes de formateurs des masters Management et innovation en biotechnologies (MIB) de Dijon et Sciences du vivant parcours bio-technologies (génie cellulaire, ingénierie moléculaire et neurophysiologie appliquée) de Nancy proposent chaque année un sujet d’actualité dans le domaine de la santé aux étudiants des promotions concernées. Après des projets plus anciens comme le cancer colorectal, le virus Ebola ou la sclérose en plaques, le thème actuel est celui de la pathologie touche environ 200.000 personnes en France, avec en 2030 une augmentation future de 56 % du nombre de malades. Elle est caractérisée par des troubles moteurs importants qui touchent le patient sur les plans social et économique mais aussi familial. Les traitements actuels ne peuvent que limiter l’évolution de la maladie et sont associés à des effets secondaires très validants. De nouvelles solutions thérapeutiques sont donc attendues avec une infinie impatience aussi bien par les patients et leur famille que par les équipes de médecins qui les accompagnent.