Coronavirus : l’Europe au secours des pays pauvres via l’OMS

L’Union européenne va contribuer sous forme de garanties à hauteur de 400 millions d’euros au dispositif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vise à permettre aux pays pauvres d’avoir accès à un potentiel futur vaccin contre le coronavirus.

Dès le 18 Août 2020, l’OMS avait envoyé une lettre à ses 194 pays membres, les enjoignant d’adhérer avant le 31 août 2020 à son dispositif baptisé COVACX (accès mondial au vaccin contre la Covid-19). Son objectif est d’inciter les laboratoires à fabriquer des quantités suffisantes de vaccin et d’assurer leur disponibilité pour les pays en voie de développement.

Parallèlement, la Commission a signé au nom de ses 27 États membres, un premier contrat avec le laboratoire pharmaceutique britannique Astra Zeneca pour permettre l’achat d’un vaccin anti-coronavirus pour tous ses membres, ainsi que des dons à des pays pauvres. Elle poursuit également des discussions avec d’autres laboratoires en vue d’accords similaires, notamment avec le tandem franco-britannique Sanofi-GSK, l’américain Johnson & Johnson, l’allemand Cure Vac et l’américain Moderna , se réservant à chaque fois des centaines de millions de doses de vaccins potentiels.

L’Organisation mondiale de la santé a demandé fin août aux pays qui peuvent s’auto-financer de prendre des engagements fermes en adhérant à ce mécanisme avant le 18 septembre, et de procéder à des versements initiaux au plus tard le 9 octobre. Plus de 60 pays riches ont adhéré à ce dispositif et plus de 90 pays ou entités à revenus faibles et moyens vont le rejoindre ainsi que 64 pays à revenu élevé. L’OMS souhaite ainsi mettre fin à la phase aiguë de la pandémie d’ici la fin 2021 avec un objectif affiché de deux milliards de doses de vaccins à cette date.