Ardennes : 11 PME aidées par la Région

La Région, à travers le dispositif « Grand Est compétitivité », a décidé d’accompagner financièrement onze entreprises ardennaises engagées dans une démarche industrie du futur ou industrie 4.0.

SEMAP (106 854 EUROS)

Anticipant l’entrée en début d’année 2021 dans un bâtiment industriel neuf sur la zone Actival à Bogny-sur-Meuse, la SEMAP dirigée par Maxime Kratli va investir 1,5 millions d’euros dans l’acquisition de deux nouvelles machines de coupe, d’une découpe à jet d’eau et de deux robots de soudure.

PAIR SASU (51 690 EUROS)

Créé en 1952, Pair (13 salariés, 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires) a construit sa réputation dans la production de pièces d’ancrage et d’assemblage destinés aux constructions métalliques, à l’affichage autoroutier, au mobilier urbain, au nucléaire et pour les remontées mécaniques. Xaxier Decron, son dirigeant, ambitionne d’intégrer des machines de production complémentaires et d’agrément pour doubler un équipement arrivant à saturation.

ARDENNNES CN (50 000 

Très impactée par la crise sans précédent ayant frappé la filière aéronautique, la PME nouzonnaise (60 salariés) qui a vu son chiffre d’affaires chuter de 17 à 10 millions d’euros en l’espace de quelques mois entend opérer une reconversion vers d’autres secteurs que l’usinage aéronautique. Ardennes CN veut notamment s’orienter vers le nucléaire.

ACCIOME 08 (43 492 EUROS)

Dans l’attente d’entrer à la mi-janvier dans un second bâtiment industriel en cours de construction aux Mazures et probablement prêt à la mi-janvier, Acciome 08 a été soutenu à la fois par le Grand Est et le Feder dans le cadre d’un investissement dans une centrale à béton.

CADSIM 3 D (38 967 EUROS)

Chargée d’études et de réalisation de machines spéciales, la PME carolo (10 salariés, 900 000 euros de CA), dirigée par Elwis Kwassi, son président fondateur en 2018, va dégager une enveloppe financière de 130 000 € au cours du premier trimestre de l’exercice 2021 pour renouveler son atelier de montage avec différents équipements mécaniques.

BAYONNET (36 5858 EUROS)

Fondée en 1937 mais créée sous sa forme nouvelle en 1965, la S.A. Bayonnet (16 salariés, 3,2 millions d’euros de chiffre d’affaires) est dirigée à Thilay par les frères et cousins Philippe, Alexis et Mathias Avril. L’entreprise travaille dans la boulonnerie, l’ancrage et les systèmes de fixation pour le BTP. Elle a été aidée dans le cadre de l’installation d’un tour à commande numérique avec chargement automatisé.

MECANYVOIS (29 690 EUROS)

Déjà réparti sur cinq sites : Carignan (35 employés), Bazeilles (30), Tunis (65), Saint-Nazaire (12), Casablanca au Maroc (10), le groupe Mecanyvois (22 millions d’euros de chiffre d’affaires, 140 salariés) dirigé par Marc Bielous s’est aussi implanté en novembre à Montréal (Canada) pour être présent sur le marché nord américain et se rapprocher de ses donneurs d’ordre : Bombardier et Airbus, lequel a racheté C séries pour le baptiser A 220.

Sur ses sites yvoisien et bazeillais, Mecanyvois vient de boucler un investissement de 600 000 € pour renouveler des matériels obsolètes en les remplaçant par un centre d’usinage, un tour à commande numérique plus des matériels de mesure.

FONDERIES VIGNON (2 400 

Composées de 37 collaborateurs, les Fonderies Vignon à Haraucourt (3,7 millions de chiffre d’affaires dont 15% à l’export) sous-traitent les pièces mécaniques en fonte grise lamellaire et en fonte graphite sphéroidale. Elles travaillent pour plus de 120 clients répartis dans des secteurs comme les compresseurs, pompes, machines spéciales, engin de lavage, le nucléaire, le ferroviaire, la mécanique générale et l’éolien. La PME dont l’origine remonte à 1890 a lancé une étude destinée à améliorer sa sablerie.

HANON SYSTEMS (750 000 

Lors d’une récente commission permanente, la collectivité territoriale a aussi accordé une subvention de 750 000 € à Hanon Systems au titre du dispositif d’aide à la recherche de développement et de l’implantation de centre R & D des grandes entreprises du territoire. Ce projet permettra la sauvegarde de 442 emplois sur la plaine de Montjoly tout en le rendant plus automatisé. Selon les quatre élus régionaux ardennais, Pascale Gaillot, Guillaume Maréchal, Christine Noiret et Jean-Luc Warsmann : « Cette valeur ajoutée et cette reconnaissance rendront le site carolomacérien non délocalisable. »

Enfin, la Région s’est engagée aux côtés de scieries locales, maillons stratégiques du domaine de la transformation du bois, pour leur assurer pérennité, sécurité et compétitivité. Reitz à Bazeilles et la SAS I.F.A. vont ainsi recevoir 21 163 euros et 16 335 euros en faveur d’un soutien à l’investissement.