Défilé à New York

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À la tête de l’atelier 2B, Sandra Bardi et Amandine Béjon présenteront leurs dernières créations à la Bridal Fashion Week à New York.

Toutes les deux diplômées d’Esi Mode à Toulouse, Sandra Bardi et Amandine Béjon se sont rencontrées dans un bureau d’étude de prêt-à-porter à L’Union. Après avoir travaillé quelques années ensemble, elles ont eu envie de créer leur propre atelier, d’abord comme autoentrepreneuses puis en lançant l’Atelier 2B installé aujourd’hui boulevard Armand Duportal à Toulouse, où à travers la vitrine l’on peut voir les deux jeunes femmes s’affairer à la fabrication de très belles robes de mariée. Des créations 100 % made in France qui défileront à New York le 2 octobre lors de la soirée de gala en ouverture de la Bridal Fashion Week.

Les deux créatrices ont été sélectionnées par Wedding District, une association de professionnels du mariage qui œuvre au développement du business entre la France et les États-Unis, et par la Bridal Fashion Week, un des plus gros événements de la planète dans le domaine du mariage.

Un joli bond en avant pour les deux créatrices qui ont démarré leur activité en 2012, et participé à leur premier salon à Toulouse la même année. À l’époque, elles présentent trois robes, mais cela suffit pour amorcer leur réseau et se faire connaître auprès des prestataires : photographes, traiteurs et surtout lieux de réception. Aujourd’hui, le duo, qui a su créer son propre univers, « vintage bohème », propose une douzaine de « silhouettes » nouvelles chaque année, et fabrique à la commande sur mesure. « Ces silhouettes sont des bases d’inspiration pour les futures mariées ou bien nous créons la robe de toutes pièces », précise Amandine Béjon.

Sur ce marché très concurrentiel, les deux jeunes femmes ont misé sur le conseil « hyperpersonnalisé », le made in France et le local pour se différencier. « Nous passons beaucoup de temps à conseiller les futures mariées sur ce qui correspond le mieux à leur état d’esprit et à leur morphologie. Nous avons avec elles une relation de l’ordre de l’intime », reconnaît Sandra Bardi.

Les deux jeunes femmes réalisent entre 30 et 40 tenues chaque année, vendues en moyenne 2 500 €, pour de futures mariées de la région mais pas seulement, puisque grâce à leur site internet et aux réseaux sociaux, elles ont conquis une clientèle nationale et étrangère. Le défilé à Manhattan devrait leur offrir un peu plus de visibilité encore. « Nous en attendons une plus grande notoriété sur le plan régional et national », poursuit Amandine Béjon, l’idée étant pour les deux entrepreneuses de pouvoir vendre également leurs robes dans des boutiques de créateurs. « Cela permettrait de compléter notre carnet de commandes », ajoute Sandra Bardi. Et si vous n’avez pas l’occasion de faire un saut à New York la semaine prochaine, elles présenteront leur nouvelle collection le 7 novembre dans la Ville rose.