Cryotera veut s’étendre hors de Reims

Les frères Bouchet annoncent qu’un franchisé doit pouvoir investir 260 000 € pour créer un centre Cryotera.

En utilisant la cryothérapie pour la récupération sportive, le bien être, la santé et même l’esthétique, l’entreprise rémoise réussit et se développe en franchise.

En développant son concept sous licence de marque à Dijon, Cryotera fait un premier pas vers son objectif de compter dix établissements sous sa franchise d’ici un an.

Trois ans après sa création sous le nom de pôle de cryothérapie rémois, dans le parc d’affaires de Bezannes (en face de la polyclinique), l’entreprise est ambitieuse. « Nous avons déjà effectué 15 000 séances de cryothérapie corps entier », expliquent Bastien et Guillaume Bouchet, à la tête de la société.

Rester par -110°C pendant trois minutes provoque plusieurs bienfaits selon eux : récupération après une épreuve sportive, diminution du stress, amélioration du sommeil, réduction de douleurs musculaires et chroniques… « C’est un dopant naturel », assure ceux qui ont depuis étendu leur offre en s’équipant d’un appareil de cryothérapie localisée (jusqu’à -170°C) pour réduire des inflammations (arthrose, rhumatismes…). Une technique qui aurait aussi des vertus de bien-être et sur le plan esthétique en agissant sur le vieillissement de la peau. Sur le plan de la beauté, Cryotera ajoute deux autres équipements : la cryolipolyse (destruction des cellules graisseuses par le froid, en alternative à la liposuccion) et la pressothérapie (contre les varices et la cellulite). Avec cette diversification, la cryothérapie corps entier représente 40 % de l’activité de la société qui cible également comme clientes les entreprises soucieuses de leurs salariés. « Nous avons déjà travaillé pour Nicolas Feuillatte, Enedis, le Crédit Agricole, Soprema ou encore les forces de l’ordre », citent-ils en exemple.

« Une nutritionniste peut aussi venir conseiller nos clients », complètent les dirigeants qui rappellent travailler avec de nombreux professionnels de santé. « Nous effectuons aussi de la recherche en partenariat avec un laboratoire de l’URCA, l’Insep, l’institut Godinot… », mettent-ils en avant. Bien plus qu’un concept, c’est cette expertise qu’ils valoriseront lors du salon de la franchise, en mars : «Nous voulons être sélectifs et choisir des concessionnaires que nous allons accompagner ». Et leur ambition ne se limite pas à la France puisque Bastien et Guillaume Bouchet visent aussi l’international.