Le bureau d’ingénierie dijonnais Cristalead, concepteur et constructeur de projet immobilier d’entreprise sur-mesure relève un nouveau défi en élaborant, sur deux hectares de terrain au dénivelé marqué, un vaste ensemble de 6.000 mètres carrés de surface plancher, à Foucherans dans le Jura, pour le compte d’un client spécialisé dans la vente de matériaux de construction : Pagot-Savoie.
Être capable d’optimiser un projet en termes d’implantation, de choix constructifs, de surfaces, de gestion des flux et des réseaux, de conseiller le client de façon objective et d’être force de proposition, c’est là toute la plus-value qu’offre le cabinet dijonnais Cristalead ingénierie. Créé en 2012, par deux ingénieurs ayant passé 20 ans dans le monde de la construction de bâtiments industriels et de la maîtrise d’œuvre dans des grands groupes nationaux et régionaux, Cristalead propose une solution clef en main sur mesure : depuis la conception du bâtiment jusqu’à la réalisation tous corps d’états. Nicolas Parisot et Claude Grandperrin rassemblent ainsi des compétences commerciales, architecturales et techniques garantissant une écoute de qualité, des conceptions fonctionnelles et économiques ainsi qu’une coordination de travaux et une exécution de qualité. Cristalead se charge également de l’élaboration, du dépôt et du suivi du permis de construire, assure le lien avec l’ensemble des administrations (mairie, communauté de communes, Dreal, services de secours…). Une polyvalence qui a une nouvelle fois fait ses preuves sur un chantier hors-norme débuté le 1er octobre 2019 et dont le déroulé s’est vu bousculé par la crise sanitaire. Basé sur la commune de Foucherans, près de Dole, il s’agit de la réalisation, sur deux hectares de terrain, de deux vastes bâtiments commerciaux et de stockage, ainsi que d’une cour extérieure matériaux et livraisons, pour le compte de Pagot-Savoie, distributeur de matériaux de construction. « La parcelle choisie par le client présentait un dénivelé marqué. C’est cette topologie contraignante qui a imposé, à la fois, la disposition géographique des différents édifices et la réalisation sur deux étages du bâtiment principal appelé à recevoir du public, dévoile Claude Grandperrin. Un important terrassement a ainsi été nécessaire pour permettre la réalisation des deux bâtiments et de la grande aire de stockage et livraison extérieure sur des niveaux plans ». Dans le détail, une première construction de 55 mètres de longueur et 40 mètres de largeur se matérialise sur deux étages avec un niveau R-1 dédié au stockage et un niveau supérieur appelé à devenir l’espace magasin de l’enseigne (partie exposition et libre-service). Ce dernier affleurant avec la chaussée. « Concernant la partie R-1 devant accueillir un important volume de stock, le client souhaitait limiter au maximum la présence de piliers pour optimiser au maximum l’espace : il nous a ainsi fallu réaliser des éléments en béton précontraint. À l’étage, l’espace est couvert par une vaste structure métallique de grandes portées de 40 mètres linéaires sans poteau intermédiaire », explique Nicolas Parisot. Sur le terrain prend place un second édifice tout aussi imposant. Tout charpenté d’acier, entièrement dédié au stockage de matériaux, il affiche 2.000 mètres carrés au sol et 14 mètres de hauteur sous plafond. Une réalisation impactée dans sa chronologie par le Covid-19 : « Le jour du confinement, nous devions couler le dallage. Le chantier a été à l’arrêt total pendant six semaines, alors que 40 % du génie civil avait été achevé. La reprise s’est faite doucement avec un retour à la pleine activité le 15 mai. Aujourd’hui, nous travaillons dans le respect des consignes de sécurité sanitaire, ce qui a imposé une réorganisation totale des plannings pour limiter au maximum la coactivité sur le chantier. Ainsi, nous ne pouvons pas faire intervenir deux entreprises en même temps sur une même zone. Nous avons également dû décaler toutes taches non primordiales. Et tout ce qui est touché par quelqu’un doit être lavé avant réutilisation… Des adaptations qui devraient entraîner un retard sur la livraison d’environ quatre semaines, avec une ouverture de l’enseigne en mars 2021 », racontent les deux associés de Cristalead évoquant « leur chance de travailler sur un projet suffisamment grand pour permettre une mise en place facilitée de la distanciation sociale. Plusieurs habitudes prises dans cette situation inédite seront, autant que possible, à retenir pour les chantiers à venir comme le maintien d’une base de vie propre ou encore la limitation de la coactivité qui fait baisser le risque d’accidents et va dans le sens d’une amélioration de la qualité des ouvrages, même si pour cela nous devons allonger les plannings ».
