Club GrandSud : l’attractivité en ligne de mire

Le Club GrandSud fédère aujourd'hui 130 adhérents. (Droits réservés)

Le club GrandSud a tenu son assemblée générale. L’une des préoccupations principales est de rendre plus attractive la zone industrielle.

« Notre objectif est de travailler en partenariat avec les élus pour améliorer les conditions de travail, faire face aux problèmes de mobilité de ce territoire », souligne Éric Boudier, président du Club GrandSud. Par exemple : il faut 1h30 pour passer de Chenôve à Longvic en transport en commun. Une proposition a été faite dans le sens d’une piste cyclable qui traverserait la rocade.
Le temps de trajet passerait à 10 minutes ; Ou encore une ligne de tramway qui joindrait Longvic à Perrigny-lès-Dijon. « La base aérienne se remplit. Ce qui est un signe que nous allons dans la bonne direction avec des projets de construction. Cela fait venir beaucoup de salariés (15 800 salariés pour plus de 2 500 entreprises sur la zone). Nous souhaiterions que notre zone soit plus aménagée et attractive », poursuit Éric Boudier. Sur la problématique de l’emploi, un forum a été organisé en octobre 2018 dans la galerie du Casino de Chenôve, sans grande réussite, faute de moyen de communication. Une autre proposition a donc été lancée : « Les chefs d’entreprise ont proposé de réaliser des ateliers en petits groupes pour aider les jeunes à décrocher le premier entretien et à développer un savoir-être en entreprise », précise le président du club.

Pour les adhérents, des soirées découvertes en entreprise ont été organisées. « Elles permettent de briser la solitude du chef d’entreprise et de mieux se connaître entre voisins. À chaque fois, nous étions près de 80 sur 130 adhérents. Un franc succès ! ». Concernant le rapport moral, l’association se porte bien au niveau financier avec un bon bilan. « Les soirées organisés organisées vont nous permettre d’engager une stagiaire pendant deux mois pour aller à la rencontre des entrepreneurs qui ne sont pas encore adhérents », précise Éric Boudier.

« C’est une association qui plaît et qui intéresse les chefs d’entreprise qui ont besoin de se réunir en dehors du cadre syndical ou professionnel », ajoute-il. Enfin, le Club Grand- Sud a créé une branche pour les commerçants indépendants. Ces derniers avaient besoin d’une structure pour « chasser en meute » depuis la disparition de l’association de commerçants UCSD. Le Club GrandSud organisera une ou deux actions commerciales sur l’année sur le sud dijonnais pour les soutenir.