La clinique du Parc Drevon a investi dans un équipement d’imagerie innovant pour mieux accompagner les patients souffrant du cancer de la prostate. En partenariat avec la polyclinique d’Auxerre, l’établissement a fait l’acquisition de l’appareil Trinity.
Le groupe C2S, propriétaire des cliniques du Parc Drevon et d’Auxerre, mise sur la mutualisation et le partage de matériel pour l’avenir. Un institut d’urologie, en cours de création, devrait aboutir en septembre prochain pour concrétiser ce partenariat. Près de 150 000 euros ont été investis pour que les deux établissements acquièrent Trinity, un équipement d’imagerie innovant pour la prise en charge du cancer de la prostate imaginé par la start-up française Koelis. « Pour diagnostiquer ce cancer, le plus répandu chez l’homme, il faut faire une biopsie de la prostate après une IRM, fortement recommandée et prescrite par les urologues dans la pratique », explique l’un des cinq médecins amenés à utiliser la machine. À partir de l’échographie et de l’IRM réalisées en amont, Trinity réalise une fusion élastique des images. De cette superposition, les médecins extraient une reconstruction virtuelle en 3D de la prostate. « Ces images permettent de voir plus précisément où se situent les zones cibles sur lesquelles doivent être réalisées une biopsie ». Chaque établissement gardera Trinity pendant deux semaines.
RESTER À LA POINTE
La clinique dijonnaise pourra en faire profiter une vingtaine de patients chaque mois. Près d’une cinquantaine d’établissements en France, l’intégralité des CHU notamment, sont équipés de Trinity mais la clinique du Parc Drevon se veut la seule de la région à l’associer à Focal One. Ce second appareil apporte un traitement ciblé par ultrasons pour le cancer de la prostate. « La polyclinique du Parc est un centre de référence français pour le traitement par focal dans un protocole d’étude validé par l’association française d’urologie ». Si les traitements de référence restent la pro-statectomie et la radiothérapie, le traitement par Focal One, plus localisé, réduit les effets secondaires. Grâce au dépistage, le cancer de la prostate affiche un taux de survie de plus de 90% à 5 ans. Outre le soin porté aux malades, les deux équipements traduisent la volonté d’investir de la polyclinique du Parc Drevon. « Nous avons environ 20 000 patients par an, en hausse de 50% par rapport à il y a 2 ans. Nous sommes une clinique de proximité à la pointe, véritable plus-value pour les patients », confie Sophie Schevingt, directrice de la clinique. L’établissement a accueilli de jeune praticiens désireux de développer de nouvelles choses. D’ailleurs, le prochain investissement devrait concerner le service orthopédique.
Ce nouvel équipement d’imagerie endoscopique permet aux médecins une meilleure exploration rectale et périnéal tout en leur donnant la possibilité de pratiquer des actes chirurgicaux. (photo : droits réservés))
