Le dirigeant du Bâtiment Associé a été élu le 13 septembre lors du congrès national des maçons à Bordeaux.
Le Marnais Christophe Possémé est le nouveau Président de l’Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre (UMGO) de la FFB. À 42 ans, le dirigeant du Bâtiment Associé (Muizon, Marne) est élu pour un mandat de trois ans, à la tête de cette organisation chargée du suivi de l’aspect technique et de la défense des métiers de la maçonnerie. Vice-président en charge de la commission économie et prospective lors du précédent mandat, cet entrepreneur engagé dans la formation des jeunes et la construction durable a œuvré dans la promotion des métiers de la maçonnerie. « Nous avons créé une application sur laquelle nous avons réalisé une trentaine de films présentant les modes opératoires de nos métiers. Ces Tutoriels comptent aujourd’hui deux millions de vues sur internet », explique Christophe Possémé. L’UMGO compte également une commission technique et une commission hygiène et sécurité. « Nous sommes acteurs de plus de 100 mandats au niveau national : DTU (Documents Techniques Unifiés), Qualibat, CA de centres de recherches… Nous sommes dans l’accompagnement des industriels et sommes également en veille sur l’utilisation de nouveaux matériaux, agromatériaux, composites bas carbone destinés à faire baisser les émissions de CO2 », poursuit le nouveau président qui a déjà défini ses priorités.
PROMOTION DES MÉTIERS
Compagnon maçon de formation, il est fermement décidé à placer son mandat sous le signe de la promotion des métiers. « La finale internationale de l’Olympiade des métiers se déroulera à Lyon. C’est une vitrine pour le recrutement de nos filières de donner envie aux jeunes de se tourner vers nos métiers. Nous devrons nous en servir », explique-t-il. « L’un de nos axes de travail sera aussi de continuer à faire baisser le poids des matériaux dans la construction. Il s’agit de permettre à nos salariés d’arriver à la retraite dans des conditions physiques dignes. Cela passe aussi par la poursuite du développement d’outils tels que les exosquelettes pour améliorer les conditions de travail », explique celui qui est à la tête d’une entreprise de 180 salariés, spécialisée dans la maçonnerie, le gros œuvre, les monuments historiques et la construction bois. « Nous devons être précurseurs, conseillers et s’il le faut imposer des évolutions dans nos métiers ».