Le CFA Bâtiment de Côte-d’Or a mis à l’honneur ses 40 meilleurs lauréats répartis dans les 7 pôles de formations dispensés. En plus de valoriser les apprentis s’étant illustrés dans différents concours nationaux, la cérémonie a été l’occasion d’aborder les craintes et les projets de l’établissement.
Finition, menuiserie, gros œuvre, électricité, génie sanitaire et thermique, couverture, métallerie et économie de la construction, telles sont les différentes filières proposées au CFA Bâtiment de Dijon. Du CAP au Bac Pro, 40 apprentis ont été récompensés pour leurs résultats. À leurs côtés, 15 élèves de l’école ont été mis en lumière pour leurs participations aux concours professionnels : Olympiades des métiers, prix du travail manuel Rotary, concours régionaux de la Fédération française du bâtiment, concours Fedelec (organisation professionnelle dédiée aux entreprises artisanales et aux petites entreprises de l’électricité) ou encore celui du meilleur apprenti de France. Avec un taux de réussite de 77,7 % et un taux d’insertion de 80 % à l’issue de la formation, les responsables de l’école et les professionnels du bâtiment ont rappelé l’opportunité que représente l’apprentissage.
Illustrant l’avenir, les apprentis récompensés et leurs camarades vont relever de nouveaux défis du secteur : une prise en compte renforcée de l’impact environnemental dans le neuf et la rénovation, le carnet numérique du bâtiment, la qualité de l’air intérieur, le bâtiment à énergie positive… Pour y répondre, le CFA Bâtiment affiche ses ambitions et prévoit d’initier ses apprentis à l’imagerie par drone, de créer une nouvelle formation de poseur de cuisine et salle de bain mais aussi une formation sur la maison connectée. Les étudiants en bâtiment seront également amenés à s’interroger sur l’écoconstruction et le BIM (Modélisation des informations) en réalisant un bâtiment avec des matériaux écoresponsables ou biosourcés. Pour mettre en œuvre ses projets, le CFA Bâtiment s’inquiète de la réforme de l’apprentissage. Son impact sur le budget annuel de 4 millions d’euros de l’école pourrait remettre en question la pérennité de certaines filières.