Cette Toulousaine d’adoption lance en avril un concept de box éthique et créative qui met en valeur de l’upcycling et le zéro déchet.
À la manière de monsieur Jourdain, Émilie Hulot s’est toujours amusée à « créer des objets à partir de presque rien » avant d’apprendre que cela s’appelait de l’upcycling – l’art de revaloriser des objets destinés à être jetés pour leur donner une nouvelle fonction, une deuxième vie. Une véritable passion qui l’a conduite il y a quatre ans à commencer un blog, Emilisterique, sur le sujet et celui du zéro déchet, dans lequel elle met en avant les produits d’entreprises éco-responsables, des produits made in France.
La jeune femme, depuis, a eu l’idée de promouvoir à une plus grande échelle ces produits zéro déchet et/ou issus du recyclage en lançant la Up Box, une offre mensuelle de produits testés et approuvés par ses soins, accessible par abonnement au prix de 30 €. Pour financer le démarrage de son projet, elle a entrepris une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule qui, à quelques jours de sa clôture, est réalisée à hauteur de 150 %. La jeune femme a en effet récolté près de 4 900 €, mais surtout engrangé 130 commandes pour la première box d’avril et déjà des précommandes pour la box du mois de mai.
Professionnelle de la communication – Émilie Hulot a complété un DUT en gestion des entreprises et des administrations par un master 2 en stratégie et politique de communication à Bordeaux –, la jeune femme est ravie du succès remporté par son initiative : « cela signifie qu’il y a de plus en plus de gens qui veulent changer leurs habitudes, pour consommer mieux. Cela donne beaucoup d’espoir ! », explique-t-elle.
Au fil des mois, la créatrice de la Up Box, promet de faire découvrir des produits d’entreprises à chaque fois différentes, des TPE-PME ou des autoentrepreneurs parfois, ravis d’explorer par ce biais un nouveau canal de diffusion et de communication. « Autour de la box, c’est un joli réseau qui est en train de se mettre en place, ajoute Émilie Hulot. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la démarche : montrer que derrière chaque objet, il y a de l’humain. L’idée, c’est aussi de créer une communauté qui partage les mêmes valeurs. »