Si l’économie souffre des effets du Coronavirus Covid-19, l’entreprise Cellande en Saône- et-Loire voit sa production de gel hydroalcoolique grimper en flèche.
Une nouvelle machine et un renfort en personnel doivent aider Cellande à répondre à la demande croissante de gel hydroalcoolique. La doseuse acquise en mars, quelques mois plus tôt que prévu, devrait augmenter la précision des dosages et la cadence de remplissage. Cet investissement va aider l’entreprise spécialiste des produits d’hygiène pour les mains, à produire 15.000 à 20.000 flacons de gel par semaine quand elle réalisait jusque-là 40.000 flacons de 100 millilitres par an. « Il nous faut quatre semaines environ pour livrer les commandes. Nous avons beaucoup de prospection mais on est déjà saturé par nos clients », précise Julie Ducret, responsable marketing de Cellande. Face à ce surplus d’activité, l’entreprise fait aussi appel à des ESAT, établissements et services d’aide par le travail, pour le flaconnage et l’étiquetage.
En 2019, Cellande affichait un chiffre d’affaires de deux millions d’euros. Un résultat qui devrait croître sur 2020 même si elle maintient les prix auprès d’une clientèle de grossistes distributeurs et revendeurs auprès des pharmacies. « On ne cherche pas à profiter de la situation mais à construire une relation de confiance avec nos clients. Avant d’accepter de nouvelles commandes, on doit vérifier notre capacité à y répondre. »
MAINTENIR LES PRIX ET LA QUALITÉ
Parallèlement, le laboratoire de l’entreprise multiplie les tests et vérifie l’efficacité du gel hydroalcoolique sur le Coronavirus Covid-19. « Il a déjà fait ses preuves sur la grippe H1N1 ou le rotavirus et le dosage en éthanol s’avèrent toujours efficaces. Néanmoins, nous en aurons la confirmation début avril », explique Julie Ducret en toute transparence quant au respect des réglementations. Créée en 1982, Cellande a d’abord fabriqué des savons notamment destinés aux professionnels entourés de salissures tels que les garagistes.
