Structure associative départementale financée par la Dgfip et Pôle Emploi, Cap Emploi 51 œuvre depuis une trentaine d’années pour l’insertion des personnes en situation de handicap. « Notre association agit pour assurer l’insertion vers l’emploi ou pour garder les personnes en situation de handicap dans les entreprises », souligne Antoine Renardias, nouveau président de Cap Emploi 51. « Nous accompagnons 1 600 personnes, dont 600 nouvelles ont été accueillies l’année dernière », souligne Cédric Corsin, le directeur de la structure. « Il s’agit soit de personnes qui entrent sur le marché de l’emploi, soit des salariés qui sont déjà en entreprises et dont la situation change en raison d’une reconnaissance de travailleur handicapé, par exemple ».
Du 16 au 22 novembre, Cap Emploi 51 participe à la Semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées et organise dans ce cadre deux événements : un salon en ligne Handicap et Emploi ainsi qu’une action DuoDay.
Habituellement conçu comme un salon classique, le salon est dématérialisé cette année en raison de la situation sanitaire. « Nous avons proposé aux entreprises de s’inscrire et de déposer des offres d’emploi destinées aux personnes en situation de handicap. Toute la semaine, lors des horaires d’ouverture du salon, les candidats pourront consulter ces offres et passer des entretiens de recrutement en direct », précise Cédric Corsin. « Ce salon dématérialisé présente plusieurs avantages : celui de contourner les barrières du Covid, de proposer des offres flêchées par avance et de mettre en relation très directe les employeurs et les candidats avec des réponses très rapides ».
Alors qu’une, une centaine d’offres avaient été déposées par 35 entre- prises en 2019, les organisateurs espèrent que les entreprises répondront présentes en 2020 malgré la conjoncture.
La Semaine européenne est également l’occasion de mener l’opération Duo Day, une sorte de “vis ma vie” en entreprise pour un duo salarié – personne handicapée. « L’intérêt est de faire découvrir une entreprise ou un poste de travail aux personnes en situation de handicap mais aussi de prouver à l’entreprise que leur intégration est possible », explique Antoine Renardias, pleinement investi et convaincu par la démarche qui se déroulera le jeudi 19 novembre.