Bon Vivant, un art de vivre

De gauche à droite, Didier Seguin, directeur de Bon Vivant, Jacques Barraine, cuisinier, Valérie Ponzo, responsable de la boutique, et Guillaume Paté, directeur de l’usine De Kroes Feuilletage.

Pour fêter ses trois ans, Bon Vivant a dévoilé une fresque monumentale sur la façade de son magasin d’usine.

Difficile d’imaginer un tel univers en plein cœur d’une zone industrielle… Et pourtant, Bon Vivant est ce que nous appellerions à l’accoutumée un magasin d’usine. Adossé à l’usine De Kroes Feuilletage, à Semur-en-Auxois, « BonVivant est avant tout un espace de convivialité où le client pourra trouver nos produits, mais aussi d’autres produits régionaux et surtout de qualité », explique Didier Seguin, directeur de Bon Vivant. Sur la devanture de la boutique, une fresque monumentale de 30 mètres sur 10 a été réalisée à l’occasion des trois ans de Bon Vivant par Arnaud Bourgeois. « Il travaille chez nous depuis longtemps, à la maintenance, et je savais qu’il avait un hobby très fort pour le graff. Donc on a travaillé tous les deux pour arriver à ce résultat », confie-t-il. À l’intérieur, une boutique de 250 mètres carrés dans une ambiance « bonne franquette » très cosy. « L’objectif, c’est que nos clients qui entrent dans notre magasin sans trop d’idée de départ, en ressortent avec tout ce qu’il faut pour faire un bon repas à partager entre amis ». Ces produits, vendus sous la marque Bon Vivant ou produits par des artisans de la région, sont renouvelés tous les mois. « Nous souhaitons faire découvrir de nouvelles choses, des pépites que nous avons préalablement goûtées et qui nous ont plu ».

DE LA JOIE ET DU PARTAGE

Au fond du magasin, derrière une immense baie vitrée, un groupe s’affaire aux fourneaux. Jacques Barraine donne un cours de cuisine… « À l’issue de ce cours, chaque participant repart avec l’équivalent d’un repas pour deux personnes ». Que ce soit dans l’usine, dans le magasin ou dans cet espace culinaire, le mot d’ordre de Bon Vivant est la composition.

Au départ de Bon Vivant, Didier Seguin et trois associés se lancent dans une aventure de manière totalement bénévole. « Bon Vivant, c’est ce que nous sommes au quotidien, et c’est devenu un projet de vie. On ne savait pas trop où nous allions ni même si ça allait marcher. Résultat, trois ans après, on est toujours là, nous avons deux salariés qui ne travaillent que pour le magasin et nous devrions même recruter une nouvelle personne dans les prochains jours ».

EXPORTER LE CONCEPT DANS D’AUTRES VILLES

Aujourd’hui, De Kroes Feuilletage emploie une trentaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros. «Pour la marque Bon Vivant, nous avons de nombreux projets. Nous souhaiterions développer notre activité sur le tourisme industriel et nous réfléchissons aussi à des activités pour animer notre cité », indique le dirigeant. À terme, ce dernier souhaiterait pouvoir ouvrir d’autres magasins dans le même esprit dans d’autres villes en commençant par Dijon et Beaune.