Blossoma, un concept qui allie santé et bien-être

BLOSSOMA

Maryjane et Lucille Delaplace sont à la tête de Blossoma. L’une est chargée des opérations, l’autre de la communication et de la promotion de la société.

Un centre regroupant des professionnels de la santé et du bien-être vient d’ouvrir à Charleville-Mézières.

SAS de prestations de services au capital de 10 500 euros créée en juin 2019, Blossoma a officiellement inauguré son premier centre le 26 novembre à Charleville- Mézières. Les cousines Lucille 40 ans et Maryjane Delaplace, 42 ans, responsables à la tête de cette start-up, et leurs deux associés, Gérald Bourlon et Tommy Massin, ont présenté le concept innovant et solidaire qu’ils mettent en pratique depuis août dernier. Cela dans un cadre agréable, confortable et zen situé 22, rue du Président Kennedy. Le bâtiment doté de services digitaux de pointe comprend quatre salons entièrement équipés (mobilier, table de massage, point eau), quatre cabinets pour les praticiens de bien-être et les accompagnements individuels plus des salles d’attente et de pause.

Objectif poursuivi par cette petite équipe pluridisciplinaire : permettre aux professionnels de la santé et du bien être et aux professionnels de l’accompagnement (coaches) de démarrer ou étendre leur activité sans risque financier en leur proposant des forfaits la carte. À l’heure, la demi-journée, la journée voire même entre 10 et 200 heures.

BIENTÔT UN DEUXIÈME CENTRE DANS UN VILLAGE

Le mix de clients potentiels est très large pour la jeune pousse ardennaise : psychologues, psychanalystes, ostéopathes, réflexologues, sophrologues, esthéticiens, naturopathes, coaches, professeurs de yoga, hypno-thérapeutes, art-thérapeutes, nutritionnistes, médecins, infirmiers, sage-femmes, podologues et acupuncteurs.

Incubé par Rimbaud’Tech et sou- tenu par la région Grand Est et l’Agence régionale de Santé avec laquelle la SAS a signé une convention en novembre, le centre Blossoma est parti du double constat qu’il est souvent onéreux pour un professionnel d’investir dans du matériel et un local tout en constatant la difficulté des usagers dans certains bassins de population pour accéder à des soins de santé.

À partir de là, Blossoma entend soutenir les professionnels de ce milieu tout en favorisant aussi l’accès aux soins pour tous. Et pour cela, il met à la disposition des uns et des autres des espaces et des services partagés.

Charleville-Mézières constitue donc le point de départ d’un plan de développement qui cible d’autres lieux géographiques se caractérisant par un déficit de soins. Des discussions sont déjà en cours avec les communautés de communes des Rives de Meuse et des Crêtes Pré-Ardennaises. Et un second centre devrait être ouvert dans un village d’une zone enclavée d’ici quelques semaines « afin de remettre un peu de vie et de santé dans une zone enclavée au niveau paramédical ».

Pour se différencier de la concurrence, Blossoma promet une flexibilité totale à ses clients avec des forfaits avec ou sans engagement et un développement numérique de ses plate-formes, afin de faciliter l’expérience clients tout en automatisant les services de la réservation des salons à la facturation et au paiement. « On veut aller au-delà de la simple location de salles », a dit Maryjane Delaplace.

Ayant déjà fidélisé dix clients depuis son ouverture en centre-ville, Blossoma entend être un véritable support écoresponsable et social en faisant de ses centres un modèle dans le domaine du zéro déchet et un véritable carrefour de rencontres entre professionnels, praticiens et patients dans des zones dépeuplées.

Et la jeune SAS affiche son slogan : « Prenez soin de vos clients, nous nous occupons du reste ! »