BGE Franche-Comté défend un entrepreneuriat réfléchi

Amandine Thouny a créé, avec le soutien de BGE, une entreprise de préparation de nectars, jus & confitures éthiques & atypiques : Nos jardins [Im]parfaits.

Apprendre à entreprendre. C’est sur ce crédo que BGE base sa nouvelle campagne de communication qui vise à lutter contre les raccourcis et visions simplistes de l’entrepreneuriat. L’objectif ? Sensibiliser sur les écueils à éviter et les facteurs clés de réussite.

Tout potentiel entrepreneur aimerait connaitre la recette d’une création d’entreprise réussie : une bonne idée, le soutien de ses proches, une pincée de méthode, un zeste de créativité, de l’instinct pour prendre les bonnes décisions ; autant d’éléments importants, mais pas seulement.

Avec sa campagne « …Mais pas que ! », le réseau BGE entend attirer l’attention des potentiels entrepreneurs sur une dimension minimisée : la réalité – parfois complexe – d’un projet entrepreneurial. Avec un ton léger et humoristique BGE pointe les bonnes questions à se poser pour mettre toutes les chances de son côté.

« Il ne suffit pas de simplifier administrativement l’accès à la création pour que ces entreprises soient pérennes et génèrent des revenus suffisants à leurs dirigeants », déclare Sophie Jalabert, directrice générale. C’est pourquoi BGE souhaite faire entendre sa voix sur les deux axes forts qu’il développe depuis 40 ans : les compétences entrepreneuriales et l’accompagnement.

TROP DE DIRIGEANTS DE TPE NE SE FORMENT PAS

Les dirigeants de TPE doivent maîtriser de nombreuses compétences : tout en étant experts de leur métier, on attend également d’eux qu’ils soient aussi à l’aise sur les réseaux sociaux qu’avec les tableaux croisés dynamiques, maitrisent le commercial, la comptabilité et l’art de la relation client. Pourtant, ils sont aussi ceux qui se forment le moins. Face à ce constat, le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise apporte des solutions.

« Il faut créer un réflexe de développement des compétences chez les dirigeants de TPE, car il y a un réel déficit de formation sur cette cible. Or c’est un véritable levier de croissance avec un retour sur investissement quasiment immédiat. Les sensibiliser à cette problématique est un enjeu national particulièrement dans cette période Covid 19 marquée par la nécessaire relance économique », insiste Sophie Jalabert.

Se former pour réussir, c’est la voie suivie par Amandine Thouny. Cette ancienne architecte a créé, dans le Jura, son entreprise de préparation de nectars, jus & confitures éthiques & atypiques : Nos jardins [Im]parfaits. Elle a pour cela bénéficié d’une formation longue de cinq semaines (Des elles pour entreprendre). « Quand j’ai démissionné de mon emploi pour me lancer dans ce projet, je ne savais pas par où commencer! J’avais idéalisé et fantasmé beaucoup de choses. Les formateurs BGE étaient vraiment à l’écoute et m’ont orientée et accompagnée dans mes démarches. Quand on crée une entreprise, il y a toujours des imprévus, des surprises (positives et négatives), c’était donc important pour moi de me lancer en étant plus sereine et sécurisée dans mes choix. » Comme Amandine Thouny, 50.000 personnes se sont formées à l’entrepreneuriat avec BGE en 2019. BGE dispense notamment deux formations éligibles au Compte personnel de formation et disponibles sur l’appli CPF : “Suis-je fait pour entreprendre ?” ou encore “Monter son business plan”.

Au final, huit entreprises passées par BGE sur dix sont encore actives trois ans après leur création (67 % de moyenne nationale) et 12 % emploient des salariés dans les trois ans (7 % en moyenne).