Benvic poursuit sa croissance et son développement

Sur son site de production dijonnais, le groupe Benvic a son propre laboratoire dédié à la recherche et au développement pour travailler sur de nouvelles formulations répondant aux cahiers des charges de ses clients.

Ces dernières années, le groupe Benvic, dont le siège se trouve à Chevigny-Saint- Sauveur, se délevoppe sur son marché historique, le PVC, mais aussi sur de nouveaux marchés, en France et à l’étranger, en faisant l’acquisition de sociétés. Face aux enjeux environnementaux, Benvic s’est aussi lancé dans le recyclage et le bio-polymère. Le 1er juillet, le site de Chevigny-Saint-Sauveur a accueilli son nouveau directeur d’usine, Frédéric Labioche.

Issu du groupe Solvay et indépendant depuis 2014, le groupe dijonnais Benvic, dont le siège social est à Chevigny-Saint-Sauveur, a quitté en 2017 le fonds de retournement Open Gate Capital pour intégrer le fonds Invest Industrial. Ces dernières années, le groupe international et leader historique dans le monde du compounding, poursuit son développement et sa croissance. « Notre stratégie de croissance est aujourd’hui très ambitieuse et s’articule autour de trois axes : la croissance externe, la diversification des produits et le développement durable et l’éco-responsabilité », détaille Philippe Gressier, directeur commercial de Benvic. L’acquisition d’Alpha PVC en Pologne en 2018 et de Dugdale au Royaume-Uni en 2019 est l’illustration de la volonté de Benvic de prendre des parts de marché dans des pays dans lesquels l’entreprise n’était pas implantée industriellement ou pour lesquels le marché local était considéré comme suffisamment dynamique. « En matière de diversification, nous sommes historiquement dans le PVC, mais nous sommes aussi, aujourd’hui, à même de proposer des produits basés sur d’autres polymères qui permettent de répondre à des besoins de nos marchés historiques, des marchés traditionnels pour lesquels une partie des produits doivent être encore formés de PVC et une autre partie demande d’autres matériaux, comme la câblerie ou certains joints d’étanchéité plus spécifiques. ». Enfin, Benvic attache une importance particulière à répondre aux enjeux environnementaux. « Nous proposons aujourd’hui des produits à base de bio-polymères et nous cherchons à devenir un acteur du recyclage du PVC, dans un premier temps sur le marché français – un des plus gros marchés historiques du groupe. Cela s’est notamment traduit par l’acquisition de la société Ereplast en octobre dernier », explique Philippe Gressier.

UNE SOLUTION CLÉ EN MAIN

Aujourd’hui implanté en France, en Italie, en Espagne, en Pologne et au Royaume-Uni, le groupe Benvic emploie quelque 450 salariés pour 225 millions d’euros de chiffre d’affaires.

« Grâce à nos sept sites de production, nous pouvons vraiment dire que, depuis les échanges en amont avec les clients pour le développement de nouvelles solutions jusqu’à la mise en œuvre de nouveaux produits avec et chez les clients, Benvic est un partenaire à part entière pour accompagner les différents acteurs sur les marchés de la construction, du médical, de l’emballage et de l’automobile », confie le directeur commercial.

UN PRODUIT AVANT TOUT DURABLE

Benvic l’affirme, l’entreprise a toujours produit des matières qui permettent de réaliser des applications avec des durées de vie très longues. « Même quand elles sont au bout de leur première utilisation, l’immense majorité des applications en PVC sont parfaitement recyclables, sans spécialement perdre leurs caractéristiques, si ce n’est la tenue de la couleur et le vieillissement aux UVs », précise Philippe Gressier. Aujourd’hui, Benvic propose de recycler et de réutiliser le PVC, notamment pour des applications non visibles.

Benvic accueille un nouveau directeur

Depuis le 1er juillet, Frédéric Labioche (à gauche sur la photo, aux côtés de Philippe Gressier, directeur commercial) a rejoint le siège de Benvic, pour prendre la responsabilité du site de Chevigny-Saint-Sauveur et en particulier de ses opérations industrielles. Ingénieur chimiste de formation, 20 ans d’expérience au sein du groupe RTP lui ont permis à d’occuper la plupart des postes clés à la gestion d’un site industriel, en particulier sur les problématiques de performance. Ainsi, il a été chargé du développement des produits ou encore de l’amélioration des processus et méthodes industriels, avant de prendre la tête des opérations du site français en tant que directeur de site. Grâce à sa parfaite compréhension de l’ensemble des fonctions opérationnelles, il est devenu directeur de projets pour l’Europe en 2017. Ses qualités managériales et de gestion de projet dans un environnement industriel international exigeant et innovant l’ont conduit à rejoindre Benvic.